Municipales 2023 : voici les candidats dont les dossiers ont été rejetés





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La Commission électorale indépendante (CEI) a, à l’issue d’une délibération ce mardi 1er août 2023, validé 750 dossiers de candidatures sur 758 dossiers qui lui ont été déposés, et rejeté huit pour un total de 30419 candidats à savoir, 10352 femmes, soit 34,03 % et 20067 hommes, soit 65,97 % pour l’élection des conseillers municipaux du 2 septembre 2023.

Sont rejetés, pour composition non conforme à la loi, les dossiers des listes de candidatures conduites par messieurs:

Seydou Ouattara, candidat sans étiquette politique, dans la commune de Yamoussoukro ;

Méité Amadou du PDCI-RDA, dans la commune de Sifié ;

Fofana Lassina dit Dosso du PDCI-RDA, dans la commune de Djibrosso ;

Dembélé Boué Junior, candidat sans étiquette politique, dans la commune de Cocody;

Djazé Gogo Automne, candidat sans étiquette politique, dans la commune de Lakota ;

Bazaré Nebi Raymond, candidat sans étiquette politique, dans la commune de Divo ;

Monpo Seydou, candidat sans étiquette politique, dans la commune de Kouibly.

La CEI ajoute que la liste conduite par Monsieur Bilali Diarra, candidat sans étiquette politique, dans la commune de Gagnoa est également inéligible.

Sur les raisons de ces rejets, la CEI explique :

« Que concernant la liste conduite par Monsieur Seydou Ouattara, dans la commune de Yamoussoukro, 41 candidats sur 60 n’ont pu produire les reçus de cautionnement exigés par l’article 188 du Code électoral ; que, de même, une vingtaine de candidats inscrits sur la liste n’a pu produire l’ensemble des pièces exigées par la loi;

Que, concernant les listes de candidatures conduites par Messieurs Méite Amadou, dans la commune de Sifié et Fofana Lassina dit Dosso dans la commune de Djibrosso, tous deux du PDCI-RDA, aucun des candidats inscrits sur leurs listes n’a pu produire les reçus de cautionnement et les attestations de régularité fiscale et que certains des candidats sur leurs listes n’ont pu fournir les certificats de nationalité et les certificats de résidence prescrits par la loi ; qu’enfin, l’alternance des sexes n’a pu être non plus respectée par eux ;

Que, concernant la liste de candidature conduite par Monsieur Dembélé Boué Junior, dans la commune de Cocody, elle ne comporte que vingt-cinq (25) inscrits pour soixante-cinq (65) sièges à pourvoir dans la commune alors que l’article 187 alinéa 1 du Code électoral dispose que - les candidatures sont présentées sous forme de liste comportant autant de candidats que de sièges à pouvoir et qu’aucune liste de candidature à l’élection au Conseil municipal ne peut être acceptée si elle ne comprend un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir dans la circonscription électorale considérée -;

Que, concernant la liste de candidature conduite par Monsieur Djazé Gogo Automne, dans la commune de Lakota, les candidats no 15, Fofana Fatoumata, n° 18, Sanogo Aboubacar Junior, n°20, Dalougou Gahé Danielle, n° 21, Dagou Zebi Archille, n°22, Djoua Yalé Florent et Millobo Aboubacar, n’ont pu produire l’attestation de régularité fiscale prescrite par l’article 186 du Code électoral ;

Que, concernant la liste de candidature conduite par Monsieur Bazaré Nebi Raymond, dans la commune de Divo, la tête de liste et le candidat n°4, Tayoro Guébi Manacé Debada, n’ont pu produire également les certificats de nationalité, les casiers judiciaires et les certificats de résidence ; que le candidat n°2, Djah Omono Anne, n’a pu fournir de casier judiciaire, de certificat de nationalité, de certificat de résidence et le reçu de cautionnement, pièces pourtant nécessaires pour être candidat ;

Que, concernant la liste de candidature conduite par Monsieur Monpo Seydou, dans la commune de Kouibly, la tête de liste qu’il est, n’a pu fournir l’attestation de régularité fiscale, le certificat de nationalité et le casier judiciaire, pièces exigées pour être candidat ».

Quant à Bilali Diarra, candidat sans étiquette politique dans la commune de Gagnoa, la CEI fait savoir qu’il ne figure pas sur la liste électorale pour avoir perdu ses droits civiques et politiques, qualités pourtant nécessaire pour être candidat.  

Les candidats dont les dossiers ont été rejetés peuvent saisir le Conseil d’Etat dans un délai de trois jours, à compter de la date de publication de la décision, rappelle l’organe en charge des élections.

Lambert KOUAME

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