Climat des affaires et risque d‘endettement de la Côte d’Ivoire : les nouvelles sont bonnes





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Stanislas Zézé, heureux au milieu des ministres ivoiriens Nialé Kaba et Françoise Remarck



Selon une étude produite par l’Agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation et livrée publiquement le jeudi 25 avril 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, la Côte d’Ivoire a obtenu la note de 6.5/10 contre 6.2/10 en 2022 et 2023 en terme de d’évaluation risque pays 2024.

« La note globale de la Côte d’Ivoire passe de 6,2 en 2023 à 6,5 en 2024. Elle reste dans la catégorie de risque faible et nous recommandons l’investissement dans ce pays. La Côte d’Ivoire est un pays qui reste résilient au vu des paramètres qui ont affiché une stabilité.   Pour une économie résiliente et une performance à long terme il est extrêmement important que la majorité de la richesse soit créée par des entreprises locales », a fait savoir le Président directeur général de Bloomfield Investment, Stanislas Zézé.

Ce bond qualitatif s’explique, selon le conférencier, par une progression de plusieurs éléments, tels que le climat des affaires, les performances macroéconomiques, la gestion des finances publiques, le système monétaire et  financier et le risque socoio-politique.

Stanislas Zézé recommande, pour que la Côte d’Ivoire soit encore plus résiliente, que « la majorité des ressources soient créent par des entreprises locales.

Au nom du gouvernement ivoirien, la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a salué les conclusions de ce rapport, même si elle a recommandé l’actualisation de certaines données qui sont disponibles.

« Les points de fragilité mentionnés dans le rapport font déjà l’objet d’attention par le gouvernement, à travers la mise en œuvre de mesures de mitigation, notamment, le renforcement de la surveillance et de la réglementation des prix des produits de grande consommation, l’élaboration en cours d’une Stratégie de mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT) ; la rationalisation des exonérations, afin d’améliorer les recettes fiscales, le développement des grappes industrielles et des agropoles tout en renforçant l’écosystème de gestion et de développement des infrastructures industrielles », a-t-elle indiqué.

La ministre a présenté  les perspectives prometteuses car selon elle,  le gouvernement ivoirien est déterminé à poursuivre les actions et réformes pour contenir les risques potentiels.

Nialé Kaba a profité pour rassurer les populations et les économistes que le risque de surendettement de notre pays reste modéré. « En ce qui concerne le niveau de la dette, il convient de noter, avec un taux d’endettement de 58,1% à fin 2023, que le pays est en deçà du seuil communautaire de 70% du PIB. Il faut également noter que l’analyse de la viabilité de la dette, prenant en compte tous les ratios notamment celui relatif à la liquidité, indique que la Côte d’Ivoire est à risque de surendettement modéré », a-t-elle confié.

Quatre panels sur les thèmes suivants : « Performance économique et consolidation des acquis », « Stratégie de renforcement de la stabilisation de l’environnement socio-politique et sécuritaire », « Quelle stratégie pour faire du secteur secondaire le pilier du développement économique?" et « Comment créer une stratégie de recherche et de développement afin de maîtriser la technologie de transformation et contrôler les aléas climatiques? » ont permis de mieux percevoir cette 8e édition des conférences risques pays Côte d’Ivoire.

Solange ARALAMON


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