Sous la présidence du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, un atelier sur le thème “Investir dans les bonnes pratiques et les technologies innovantes pour réduire les pertes après récolte et contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition ” a démarré samedi à l’hôtel Radisson, à Abidjan, rapporte un communiqué de presse transmis à l’AIP.
Cet atelier qui se tient samedi et dimanche est organisé par le Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM), en collaboration avec le Centre d’excellence contre la faim de la Chine, ses partenaires et le Gouvernement ivoirien à travers le Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONNAPE).
Tenu en marge du 5ème Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2019), cet atelier réunit plus de 60 représentants au plus haut niveau, les gouvernements, les organismes de développement, les donateurs, les universités, les instituts de recherche, les réseaux d’experts, les ONG, le secteur privé, les Agences des Nations Unies et la Commission de l’Union Africaine.
« Si de nombreux pays, dont la Côte d’Ivoire, ont pris des mesures pour l’élimination de la faim et de la malnutrition (OOD2) et pour la réduction des pertes de produits alimentaires tout au long des chaînes de production et d’approvisionnement, notamment les pertes post récolte (ODD 12.3), le défi demeure considérable pour la région », a signifié dans son discours d’ouverture, le Vice-président de la Côte d’Ivoire.
Daniel Kablan Duncan a estimé que davantage d’efforts et de collaboration s’imposent pour atteindre les objectifs de Malabo 2025 et le Programme de développement durable 2030 de l’ONU. « La synergie et la complémentarité avec l’ensemble des parties prenantes œuvrant dans le domaine permettra de soutenir durablement des solutions régionales novatrices », a-t-il ajouté.
Il a invité le CERFAM, dans une dynamique avec les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à une compilation et à une diffusion des bonnes pratiques et leçons apprises pour faciliter les interactions futures entre les acteurs en vue de consolider les efforts dans la gestion des pertes post-récoltes pour un partenariat Sud-Sud renforcé.
Pendant deux jours, les participants mettront en commun leurs expériences et leur savoir-faire sur les moyens et les méthodes à mettre en œuvre pour améliorer la gestion pérenne des pertes poste-récoltes qui constituent un frein sérieux au développement de l’agriculture et a des incidences négatives sur la sécurité alimentaire et la nutrition des populations.
(AIP)
