Projet immobilier sans apport initial des enseignants : les choses se précisent





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Le projet de construction de logements sociaux pour les enseignants sans apport initial prend de plus en plus forme. Avec la signature de la convention portant sur la construction de 15 000 logements, on peut dire que les choses se précisent. 
En effet, les opérateurs engagés (Opes Holding, Saada-Ci, Fondscarre Consulting Group et Invimo), le président de la Mutuelle des personnels et enseignants du ministère de l'Éducation nationale (Mupemenet-ci), Boko Michaël, le ministre de la Construction et du Logement, Bruno Nabagne Koné, et la tutelle représentée au plus haut niveau par la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, ont matérialisé le projet en paraphant les documents.
" Qu’il me soit donc permis de rendre ici un hommage appuyé à Son Excellence monsieur le président de la République, Alassane Ouattara, dont la politique sociale matérialisée par le Programme social du gouvernement (P.S. Gouv) a jeté les bases de cette initiative inédite. J’associe à ces hommages monsieur le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly grâce à qui ce projet est devenu une réalité", a dit d’emblée la ministre. Qui a engagé les membres de la MUPEMENET à plus d’implication pour la réussite totale du projet.
À sa suite, Bruno Nabagne Koné a rappelé les caractéristiques du projet : " La signature de cet accord-cadre a permis aux équipes des deux ministères et de la mutuelle d’entamer les discussions avec les opérateurs immobiliers capables de répondre aux désidératas des enseignants, à savoir la réalisation de logements en location-vente, sans apport initial, payables sur 15 à 30 ans, avec un début du précompte à la source seulement après que l’acquéreur ait effectivement intégré son logement". Il a fait savoir que l’opération immobilière se fera à Élokaté (Bingerville) sur une superficie de 128 ha.
Quant à la mutuelle, par la voix de son président, elle s'est engagée à "garantir une large diffusion du projet auprès de ses adhérents de façon à atteindre le quota de 100 % de souscription des 15.000 logements à construire, à veiller, d’une façon irrévocable, au prélèvement à la source des loyers afin d’assurer l’équilibre financier du projet, à contracter une assurance-habitation et une assurance-décèw pour chaque adhérent inscrit au projet". 
Cette opération, c'est 90 % d’appartements en immeubles collectifs, dont les loyers mensuels varient de 45 000 FCFA à 165 000 FCFA ; et de 10 % de villas basses, dont les loyers mensuels varient de 190 000 FCFA à 350 000 FCFA. Ce projet prend en compte par anticipation l’entretien des bâtiments et des espaces communs de la future cité à construire, à travers les charges de copropriété, qui ont été directement intégrées aux loyers.

Modeste KONÉ 

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