Les Urgences forestières (Ufor), ont, au cours d’une conférence de presse animée le 12 décembre 2020, au siège de la centrale syndicale Humanisme sis à Adjamé 220 logements, interpellé les ivoiriens, mais aussi la communauté internationale sur les impacts négatifs de la déforestation en Côte d’Ivoire.
Selon Khan Flavien, secrétaire national de cette organisation syndicale, le pays court un gros risque si rien n’est fait Raison pour laquelle, il propose la dématérialisation des documents statistiques et d’exploitation afin de faciliter leurs accès aux usagers à travers la création d’une base de données ; la sécurisation des documents en apposant des codes-barres sur chacun d’eux ; la transformation de la régie en trésorerie afin de garantir la transparence dans son fonctionnement ainsi que le paiement trimestriel par virement bancaire, de primes honorables et échelonnés selon les grades des agents.
"Nous demandons à l’Etat de Côte d’Ivoire de s’impliquer dans les résolutions de tous les problèmes que connaissent les agents des Eaux et Forêts. Pour la formation continue, nous souhaitons la création d’une école nationale des Eaux et Forêts, le fonctionnement du fonds de prévoyance, le reclassement catégoriel et l’intégralité des indemnités de risque et de sujétion de salaire de base, l’équipement en matériel (véhicules, motos, appareils Gps...) pour plus d’efficacité dans les opérations de planting d’arbres", a-t-il expliqué.
Notons que les Urgences forestières (Ufor) est une organisation syndicale qui a vu le jour le 3 septembre 2020 et qui a fait plusieurs propositions aux différents problèmes rencontrés dans la protection de la forêt ivoirienne
Solange ARALAMON