La présence de plusieurs Jihadistes très armés signalée dans le nord-est de la Côte d'Ivoire, un recrutement en cours





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Il y a un an, le 10 juin 2020, quatorze soldats ivoiriens ont trouvé la mort dans une attaque d’un poste avancé à Kafolo, village situé près de la frontière avec le Burkina Faso dans le nord-est de la Côte d'Ivoire.  Depuis, cette région n'a pas cessé d'être la cible de jihadistes.

Le chercheur Lassina Diarra, après des enquêtes menés dans le nord-est de la Côte d’Ivoire a révélé au micro de rfi, la présence de plusieurs jihadistes très armés dans cette partie de la Côte d’Ivoire. Le chercheur indique que ces derniers sont impliqués dans les attaques de Kafolo, et a également affirmé qu’un vaste recrutement de jihadistes est en cours dans la localité.

‘’ Nous avons travaillé dans cette localité, nous avons menés des enquêtes, beaucoup de personnes nous ont confirmés qu’il y avait des individus armés dans le parc (Comoé), je crois depuis 2017.   Nous avons également rencontré un braconnier qui avait été kidnappé par ces individus, il nous a confirmé qu’ils étaient très armés et nombreux. Ces djihadistes viennent majoritairement du Mali … il y a une circulation accrue, une dissimulation des groupes terroristes dans cette localité ‘’ a-t-il indiqué puis d’ajouter

‘’ Dans notre enquête, nous avons reçu des informations qui confirment (…) qu’on peut établir un lien entre ces jeunes et le développement du Djihadisme dans cette localité (Kafolo) … il y a eu du renfort, il y a eu des gens qui sont venu du Burkina Faso, du Mali… des jihadistes continuent de venir, il y a un processus de recrutement sur place dans certains villages avec la stratégie d’intimidation, et des moyens financiers qui sont déployés contre la promesse de 550 mille francs et une moto… Il y a quand même une dynamique de recrutement en cours ‘’

Le chercheur Lassina Diarra  a également signifier cette facilité que ces groupes terroristes ont, à se dissimuler au sein de la population ‘’ sur ce point ils ont une longueur d’avance sur les états, parce que nous ne voyons que la manifestation de la violence, mais le processus de dissimilation, généralement, passe sous les radars ‘’ a-t-il ajouté.

 

Gaël ZOZORO

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