Le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, a encouragé jeudi à l’ouverture de la troisième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), au Palais de la culture de Treichville (Abidjan), les opérateurs économiques nationaux et internationaux à investir massivement dans la transformation de l’anacarde.
"Je saisis l’opportunité que m’offre cette cérémonie pour lancer un appel à l’ensemble des opérateurs économiques nationaux et internationaux, notamment les transformateurs et les équipementiers, en les encourageant à investir massivement dans la transformation de l’anacarde", a déclaré le vice-président Kablan Duncan.
Il a également invité les banques et les établissements financiers à s’intéresser davantage à la production et la transformation de l’anacarde, "une filière à fort potentiel de valeur ajoutée, de croissance et de création d’emplois", tout en rappelant que le gouvernement ivoirien en a fait une priorité dans sa stratégie d’industrialisation et continuera, de ce fait, à apporter le soutien nécessaire à son développement.
Aux partenaires techniques et financiers, M. Duncan les exhorté à continuer d’apporter leur soutien au processus de diversification et d’industrialisation de notre économie afin qu’elle soit plus résiliente et contribue ainsi au développement durable de notre pays.
“La Côte d’Ivoire a réalisé des progrès en matière de transformation et de développement de la chaîne de valeur. Ainsi, au 30 mai 2018, les capacités installées s’élèvent à 178.000 tonnes pour 24 unités fonctionnelles, contre 90.900 tonnes en 2015 et 52.000 tonnes en 2012”, a t il relevé.
La production ivoirienne de l’anacarde a connu une forte progression ces dernières années, passant de 350.000 tonnes en 2009 à 702.510 tonnes en 2015 et à 711.236 tonnes en 2017, ce qui a fait de la Côte d’Ivoire, le premier producteur et exportateur mondial de noix de cajou depuis la fin de la campagne 2015, avec près du quart de l’offre mondiale. Cette production, qui est le fait de plus de 250.000 paysans ivoiriens, fait vivre plus de 1,5 million de personnes, a précisé le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan.
(AIP)