Sur la question de l’augmentation du prix des intrants à l’international, qui crée des désagréments à de nombreux secteurs d’activités, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a soutenu que "ce sont des situations qui échappent au pays". Mais, a-t-il dit répondant à la question d’un journaliste lors du compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 janvier 2022, "le rôle du gouvernement justement, c’est de prendre les dispositions pour que les augmentations d’intrants à l’étranger ne viennent pas peser de façon sensible sur le consommateur final".
Les prix des intrants dans différents secteurs d’activités ont connu des augmentations à l’international. Toute chose qui pousse les acteurs à vouloir procéder à des augmentations également sur les produits finis mis à la disposition du consommateur.
"Nous sommes dans une conjoncture mondiale où nous avons globalement une augmentation du prix des matières à l’extérieur", a expliqué Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et des Médias. Il a pris l’exemple du secteur de la presse : "Le GEPCI (Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire), au nom d’une augmentation du coût du papier à l’international (plus de 40 %), se retrouve dans une situation où les imprimeurs veulent augmenter les coûts d’impression" (NDLR : l'augmentation est effective depuis le 1er janvier). Rassurant que les discussions sont en cours pour voir quels sont les efforts qui peuvent être faits pour qu’il n’y ait pas une répercussion sensible sur la production locale de journaux.
Modeste KONE