Suspendu provisoirement par la FIFA, le gardien titulaire des Éléphants de Côte d’Ivoire, Sylvain Gbohouo accuse le Comité de Normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football ( CN-FIF) d’être à la base de ses problèmes. En tout cas, dans un direct sur sa page Facebook, il se dit abandonné par Dao Gabala et ses collaborateurs.
» C’est le médecin de la sélection qui m’a mis dans ce problème »
« Je suis un cabri mort. Je n’ai pas peur de couteau…Pour un simple comprimé que le médecin de ma sélection m’a prescrit, je suis seul et abandonné aujourd’hui… Cela fait 3 mois que je n’ai pas de salaire de mon club … Je suis tout seul et j’essaie de rentrer par-ci et par-là pour trouver une solution à ce problème dans lequel m’a mis le médecin de la sélection », a accusé Gbohouo Sylvain.
« Le médecin de la FIF a mis ma vie en danger »
« Le mail de la FIFA est arrivé à Abidjan le 22 décembre. J’ai été informé de la suspension le 28. Ça me fait 9 ans que je suis en équipe nationale et on n’a jamais entendu quelque chose de grave me concernant. Ma fillette a remarqué que mes doigts tremblent seuls. Cela ne m’était jamais arrivé avant de prendre ce médicament du nom de Saftarel. Le médecin de la Fédération qui m’a prescrit le médicament qui m’a mis dans les problèmes aujourd’hui, ne reconnaît pas qu’il m’a accompagné. J’ai demandé à la FIF de le renvoyer car il a mis ma vie et ma carrière en danger. »
« Je n’ai pas reçu ma prime «
» J’ai pris ma prime de sélection. Mais j’ai reçu une information qui dit que j’ai reçu 8 millions comme prime de sélection. Si je veux rentrer dans les détails, ces personnes vont s’expliquer. Je ne veux pas donner de montant exact mais moi Sylvain le n’ai pas reçu ma prime. J’étais sur la liste des 28 joueurs et j’étais suspendu provisoirement. C’est-à-dire que la FIFA pouvait lever ma suspension à tout moment pour que je joue la compétition. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils m’ont gardé au Cameroun. J’étais dans un autre hôtel et après on me demande de revenir dans le groupe en tant qu’invité ».
« La prime nous permet de nous défendre »
Ceux qui évoluent à Abidjan et moi qui évolue en Ethiopie n’avons pas de gros salaires. La prime nous permet donc de nous défendre. Alors que ceux qui évoluent en Europe, quand ils reçoivent leur prime, ils la remettent à leurs parents ».
« Le CN-FIF n’a pas payé mes avocats’
» J’ai pris deux avocats. Un à Abidjan ici et un autre à Paris. J’ai remis leur fiche à la Fédération pour qu’on puisse les payer parce qu’ils n’ont pas d’avocats pour me sortir de la situation dans laquelle ils m’ont mis. Mais après trois mois, les avocats n’ont pas été payés ».
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