À la faveur de la réunion solennelle de rentrée scolaire 2022-2023, le lundi 05 septembre 2021 au lycée d'excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé un appel à la responsabilité individuelle et collective de la communauté éducative nationale pour servir une école de qualité.
« La recherche de la qualité demeurant le dénominateur commun de tous les secteurs de l’action gouvernementale, il me fallait nécessairement reconduire le thème de l’année 2021-2022 : ‘’Soyons des citoyens responsables pour une école de qualité’’. En le faisant, je réitère mon appel à la responsabilité individuelle et collective pour servir une école de qualité », a déclaré Mariatou Koné.
Elle a indiqué que la reconduction du thème de l’année précédente implique aussi bien chez les enseignants, les apprenants que les parents d'élèves, la conscience professionnelle, le goût de l’effort, un meilleur encadrement des apprenants et la lutte contre les comportements déviants tels que la fraude, l’absentéisme, etc.
La ministre a annoncé, à l'occasion de cette réunion solennelle, les priorités d’actions de l’année scolaire 2022-2023, à savoir : l’ouverture de 91 nouveaux collèges et de 5 332 cantines scolaires, la distribution de 5 319 679 kits scolaires au profit des élèves du primaire dont le coût budgétaire est estimé à 10,5 milliards de FCFA. Ainsi que la mise à disposition de 153 840 tables-bancs en bois, etc.
Mariatou Koné a également évoqué les acquis majeurs qui ont contribué à l’amélioration de la qualité du système éducatif. Elle a rappelé la prise des mesures sociales en faveur des fonctionnaires, la tenue des États généraux de l'Éducation nationale, la mise en œuvre de la vidéo surveillance lors des examens à grand tirage. Ces acquis sont renforcés par le payement intégral de plus de 16,7 milliards de FCFA pour les COGES.
Revenant sur les résultats des examens à grand tirage, la ministre de l’Éducation nationale a précisé qu’ils sont certes en deçà des attentes, mais reflètent le niveau réel des candidats. Et de lancer un appel en faveur de la lutte contre la fraude. « 6 112 cas de fraudes ont été constatés en 2022 contre 16 900 en 2020 », a-t-elle révélé.
Outre la fraude, Mariatou Koné a relevé que l’alphabétisation constitue l’un des défis à relever. « En 2018, le pays comptait 10 millions d’analphabètes », a-t-elle déploré.
CICG