Enseignement supérieur, Recherche scientifique : Adama Diawara dévoile les filières en manque d’enseignants





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le Professeur Adama Diawara, en compagnie du président du FORDPCI, Charles Lambert Tra Bi



Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Adama Diawara était l’invité du Forum des Directeurs de publication de Côte d’Ivoire (FORDPCI), le jeudi 15 décembre 2022, à la Résidence Ohinéné d’Abidjan-Cocody.

Au cours des échanges placés sur le thème : « Enseignement supérieur et Recherche scientifique : Bilan, défis et perspectives », le ministre Adama Diawara a fait savoir que pendant que certaines filières sont en excédents d’enseignants et qu’il est impossible d’en recruter des nouveaux, certaines sont en souffrance.

« Dans certaines spécialités entre autres en mathématiques, en physiques et en informatique, il y a un manque criard d’enseignants. La faiblesse du rendement interne à savoir que le taux de réussite aux examens qui est trop bas », a-t-il dévoilé. Pour combler le vide, il a dit être obligé de recruter les enseignants des filières déjà pleines.

Outre cette question, Adama Diawara a dressé le bilan du département ministériel dont il a la charge. Il a évoqué à cet effet, la réhabilitation de toutes les universités ivoiriennes publiques existantes. Mais aussi la construction de nouvelles universités notamment celles de Man, San-Pedro et l’université virtuelle. Ce qui fait passer le nombre d’universités ivoiriennes à huit(08). Il a saisi l’occasion pour annoncer l’ouverture effective en octobre 2023 de la nouvelle université de Bondoukou.

Il a indiqué aussi en termes de bilan,  la réhabilitation des résidences universitaires et la construction de restaurants, l’acquisition des équipements scientifiques au profit des universités publiques, la création du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI).

Selon le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, « malgré tout ce qui a été fait, il reste encore des défis à relever. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de la capacité d’accueil dans le supérieur public, le déficit de capacité d’accueil dans les résidences universitaires, l’insuffisance du financement de l’enseignement supérieur, l’insuffisance de la valorisation des résultats de la recherche et le sous financement de la recherche.

Pour pallier à ces difficultés, il a préconisé de continuer à investir dans les infrastructures et de procéder à un certain nombre de réformes. Il n’ a pas omis d’annoncer, en termes de perspectives, la construction prochaine des universités de Dabou, d’Adiaké, d’Odienné, d’Abengourou, la construction de nouvelles résidences universitaires, le parachèvement de la mise en place du système LMD et la prise en charge d’étudiants démunis.

Avant le Professeur Diawara, le président du FORDPCI, Tra Bi Charles Lambert s'est dit heureux que le ministre ait accepté l'invitation de son organisation et a salué ses efforts en faveur de son département ministériel. Avant d'indiquer que les questions relatives à l'enseignement supérieur et à la recherche scientifique sont d'un grand intérêt pour la Nation.

Solange ARALAMON

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