La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde entier, connaît un fort taux d’urbanisation. Pour faire face à cette problématique tout en respectant les exigences des objectifs du développement durable, les villes vertes semblent être l’ultime alternative. Le Réseau ivoirien des communicateurs pour l’environnement et le développement durable (RICED) qui l’a si bien compris, a organisé la 5e édition de son Festival des images environnementales et du développement durable (FIEDD), du 27 au 29 juillet 2023, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau, autour du thème « villes vertes, villes durables : comment promouvoir le développement durable en milieu urbain en Afrique ? ».
Pendant 3 jours, des experts venus de plusieurs pays et de différentes organisations nationales et internationales ont passé en revue différentes thématiques pour une meilleure approche de la problématique de la ville verte. « La gouvernance étatique pour la construction de villes vertes et durables en Afrique », « construction et urbanisation durable », « insalubrité en milieu urbain : défis et perspectives pour une ville verte et durable », « infrastructures, mobilité et sécurité urbaine, pour une ville verte et durable » sont des thèmes qui ont été développés par les panélistes. Le Colloque a été surtout le lieu d’un partage d’expériences entre différents Etats.
A la cérémonie d’ouverture, le journaliste Dekos Badaud, de son vrai nom Djah Koffi Sylvain, président du RICED, a rappelé qu’il y a une autre façon de penser la ville d’autant plus que la population urbaine mondiale est passée de 13 %, il y a un siècle, à 50 % au 21e siècle. En Côte d’ivoire, ce taux qui était de 2,1 % en 1960, a atteint 50,3 % en 2014. « Cette urbanisation posent la question de la gestion de la cité (…) Quels sont les enjeux de la ville verte ? Comment la ville verte est promue auprès des populations pour susciter leur implication dans la mise en œuvre de la ville verte ? », a-t-il interrogé.
Le Haut patron de ce festival, Eugène Aka Aouélé, président du Conseil économique, social, environnementale et culturel, était représenté Gomé Hilaire. Ce dernier a considéré que « nous amorçons un virage important pour l’avenir de notre planète, d’où la nécessité d’adopter de nouveaux comportements pour sauver notre planète ». Il s’est réjoui des énormes efforts du RICED pour relever les défis de la vie en harmonie avec la nature. Il a invité à une participation plus accrue aux travaux de ce colloque et à un engagement individuel pour la mobilisation des ressources pour la marche vers la ville verte.
Modeste KONE