Une vue des participants à la table ronde, en compagnie des responsables de la Colcc-Ci
La Coalition des organisations de lutte contre le cancer en Côte d'Ivoire (Colcc-Ci) a invité des organisations professionnelles des médias ivoiriens à s’engager à renforcer la solidarité autour de la problématique à l’occasion « d’Octobre Rose 2023 ».
C’était au cours d’une rencontre ce jeudi 7 septembre 2023 à la Villa Alfira à Abidjan. Une occasion pour les organisateurs, au nombre desquels Agnès Kraidy, de présenter la problématique de la lutte contre le cancer aux journalistes.
Selon la présidente de la Colcc-Ci, Me Fatou Fadiga, la lutte contre le cancer requiert l’engagement de toute la population et singulièrement des hommes et femmes des médias car jusqu’ici, plus de 60% des malades meurent par ignorance, donc par manque d’informations sur la maladie.
« Avec le cancer, la conviction est grande que si les hommes et les femmes meurent, c’est bien par ignorance, parce que pris en charge tôt, que ce soit pour le cancer du sein ou celui du col de l’utérus, les patientes, dans leur grande majorité guérissent. L’information sauve des vies parce qu’elle aide à la prise de décision. En nous unissons contre le cancer, vous, par l’information et nous, par l’action, en renforçant nos solidarités, nous tuerons ce mal pernicieux qui, dans le silence de l’ignorance, fait tant de mal », a-t-elle expliqué.
Toutes les organisations présentes se sont engagées à porter à bout de bras ce combat à travers des publications et des actions dans les différents médias, afin de mieux sensibiliser les populations sur le cancer.
Une cérémonie au cours de laquelle Habiba Dembélé Sahouet, directrice des Journaux d’information de la RTI a été présentée à l’ensemble des acteurs des médias, comme la marraine de cette édition. Elle succède à Serge Nouho, DG de Fraternité Matin qui a parrainé l’édition de 2022.
Le cancer, selon les spécialistes présents à cette rencontre, est un problème de santé publique en Côte d’Ivoire, du fait de sa morbidité et mortalité élevés. Selon les statistiques, le nombre de nouveaux cas était estimé en 2020, à 17 300 dont 9896 femmes et 7404 hommes. Le nombre de décès a été estimé la même année à 11 760, soit près de 75% des cas.
Solange ARALAMON