Elisabeth Soumahoro (membre de la coordination de la Caravane pour la justice climatique) : « il nous faut agir vite… »





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Elisabeth Soumahoro et la caravane pour la justice climatique entendent sensibiliser sur les fléaux qui minent le monde



Mme Elisabeth Soumahoro est la Présidente de  l’organisation des femmes pour le développement dénommé OFEDEV Medoko et membre de la coordination de la Caravane pour la justice climatique. Nous l’avons rencontré à Abidjan, à l’occasion du Forum international organisé par la Fédération africaine des journalistes (FAJ). Elle a accepté de nous parler de son organisation et de son implication dans la lutte contre le changement climatique

Depuis quand la coordination ivoirienne a-t-elle vu le jour et que faites-vous au sein de la Caravane ?

La délégation ivoirienne a vu le jour, à l’initiative de plusieurs associations de la société civile il y a trois ans maintenant et depuis, nous participons véritablement à la caravane.

Depuis lors, quelles sont les activités que vous avez déjà menées ?

Nous avons pris le train en marche en 2022, donc nous n’avons pas participé véritablement aux activités. Mais en 2023, nous avons parcouru sept régions. Pendant la caravane, nous sensibilisons les organisations que nous rencontrons sur l’importance de maintenir le code du changement climatique. Nous donnons les informations nécessaires en vue d’entretenir et de protéger notre environnement.

Et aujourd'hui, quels sont vos différents défis? Quels sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés?

 Les difficultés sont énormes parce que nous n'avons pas véritablement de communication et de moyens. Nos actions passent sous silence. Aussi, nous travaillons à fédérer toute les organisations de la société civile ivoirienne sur les problématiques liées au changement climatique parce que ce fléau avance à grands pas. Nous voyons la destruction de nos forêts, de nos villages, de nos sources d’eau, etc. Il nous faut agir vite.

La coordination ivoirienne revendique  combien de membres ?

Nous sommes plus d'une vingtaine d'associations parce que la coordination regroupe les ONG membres de la société civile. Ce n'est pas des personnes qu'on coopte pour former, ce sont les ONG avec leur représentation.

Avez-vous un appel à lancer  aux autorités politiques, à la société civile, aux médias ?

Nous demandons à tous de jeter un regard sur ce que nous menons comme activité car la situation est urgente.  

Propos recueillis par Solange ARALAMON

 


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