les journalistes ivoiriens formés pour une meilleure communication sur le VIH SIDA
Depuis le lundi 16 septembre 2024, plus de vingt journalistes sont réunis à Dabou à l’initiative du Programme national de lutte contre le SIDA-Côte d’Ivoire (PNLS-CI) dans le cadre d’un atelier de formation sur l’infection à VIH au stade avancé (IVSA). Cette session vise à orienter les médias pour une communication efficace, en mettant l'accent sur le changement de perception concernant le VIH au stade avancé, ainsi que les comorbidités et complications liées au suivi à long terme des personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
L'atelier, qui se déroulera jusqu'au jeudi 19 septembre 2024, a pour objectif d'améliorer la communication sur l'importance de l'observance du traitement antirétroviral et de changer la perception du VIH en le présentant comme une maladie chronique. À l’issue de cette session, les participants devraient être familiarisés avec les directives nationales sur l’IVSA et mieux préparés à communiquer sur le nouveau visage du VIH.
Lors de la première journée, une cérémonie d’ouverture a eu lieu, au cours de laquelle Mireille Séri, représentant le directeur coordonnateur du PNLS-CI, Pr Ehui Eboi, a souligné que le VIH est toujours présent. « La maladie n’est pas encore partie, elle n’est pas encore éradiquée », a-t-elle déclaré. Elle a expliqué que cette session vise à sensibiliser les journalistes pour qu’ils puissent, à leur tour, informer le public sur la persistance de la maladie malgré les avancées.
« Aujourd’hui, nous parlons de l’infection à VIH au stade avancé (IVSA). Des experts plus qualifiés que moi aborderont ce sujet. Vous avez peut-être entendu diverses informations à ce sujet, souvent en raison d’une compréhension incomplète de certaines thématiques liées au VIH. C’est pourquoi nous avons insisté pour que cet atelier ait lieu et soit maintenu dans les années à venir », a-t-elle ajouté.
Dr Zana Daniel Koné, dans son exposé, a précisé que l’IVSA concerne les PVVIH naïves au traitement antirétroviral, celles qui reprennent les soins, ainsi que celles présentant un échec thérapeutique. Il est défini pour les adultes, les adolescents et les enfants de plus de 5 ans par une infection avec des manifestations cliniques. Pour les enfants de moins de 5 ans vivant avec le VIH, ils sont également considérés comme ayant une infection à stade avancé. Selon lui, la mortalité parmi ces patients est élevée. Il est crucial d'améliorer l'identification précoce dans la prise en charge thérapeutique de ces patients.
Solange ARALAMON