Reprise du dialogue politique : le gouvernement ignore le parti de Mamadou Koulibaly





reprise-du-dialogue-politique-le-gouvernement-ignore-le-parti-de-mamadou-koulibaly


Liberté et démocratie pour la République (Lider), le parti fondé par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibay a été ignoré par le gouvernement.

Dans un communiqué publié sur le site dudit parti et signé de la présidente Monique Gbékia, Lider dit s’indigner de ne pas avoir été convié au dialogue gouvernement/partis politiques sur la réforme électorale.

Après une première phase tenue du 24 janvier au 26 juin 2019, et ayant permi la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), laquelle CEI est toujours contestée par l’opposition, le gouvernement sur instruction du président de la République a rouvert une seconde phase de discussion avec les partis et groupements politiques et la société civile sur le code électoral.

« Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) fait le constat que sa direction n’a nullement été destinataire d’un courrier ou même d’un appel téléphonique l’invitant à prendre part à cette concertation alors même qu’il est un des rares partis politiques qui a investi, depuis le 24 mars 2018, son candidat à la présidentielle d’octobre 2020, en la personne du Prof. Mamadou Koulibaly », a fait remarquer Monique Gbékia.

Poursuivant, elle a déclaré que « le gouvernement Ouattara a choisi une fois de plus d’exclure LIDER des discussions sur le processus électoral, comme ce fut le cas à compter du 21 janvier 2019, lorsque se sont tenues à la primature, des discussions au sujet de la réforme de la commission électorale sans les représentants de LIDER ».

Tout en condamnant « fermement l’attitude du gouvernement », LIDER rassure les populations de sa ferme détermination à poursuivre la bataille pour un état de droit  et des élections transparentes, inclusives et crédibles, seules à même de restaurer les libertés individuelles et collectives.

Lambert KOUAME

En lecture en ce moment

Abidjan – Bonoua : Le coût du transport passe de 700 FCFA à 900 FCFA

Des jeunes déversent un liquide sanguinolent devant la résidence d’Henri Konan Bédié