L'allègement des mesures barrières après la réunion du Conseil national de sécurité présidée par le président de la République, a emmené la presse ivoirienne à se concentrer beaucoup plus sur la situation sociopolitique. Ce week-end, les journaux ont fait un tour partout où il y avait des activités consacrées à la politique. Du coup, les gros titres sont consacrés aux comptes-rendus d’activités politiques et autres analyses.
Le quotidien Aujourd’hui fait une incursion dans l'univers des cyberactivistes et barre à sa manchette : "l’armée secrète" qui fait peur.
Notre Voie donne des nouvelles du procès de Gbagbo et Blé Goudé et révèle "Les dessous de l’annulation de l'audience du 27 mai".
Dernière Heure Monde dévoile "le message fort de Guikahué, depuis Bassam", à propos de la candidature du président Bédié à la convention du PDCI-RDA.
Le quotidien Le Temps s'est intéressé ce matin à la vie des partis politiques avec un dossier. " En pleine crise sanitaire : comment les partis politiques fonctionnent sous le Covid-19", barre-t-il en grande Une.
Le Nouveau Courrier trouve que la situation sociopolitique est explosive et dévoile "ce que cachent les manœuvres militaires de l’armée française à Abidjan".
Le Covid-19, bien qu’étant en perte de vitesse en terme de titraille dans la presse ivoirienne, ne reste tout de même pas en marge avec l’allègement des dispositions prises par les autorités pour lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus. Ainsi, L'Inter soutient qu’après la réouverture des maquis et la levée du couvre-feu : " des Abidjanais mangent et boivent sous surveillance policière".
L’Expression pense qu’après la levée du couvre-feu, "les Abidjanais font le rattrapage dans les maquis".
Enfin, deux autres points saillants ont retenu l’attention des journaux ivoiriens. Il s'agit du décès du Cheick Boikary Fofana (Notre Voie et L'Inter) et d'une affaire de gestion douteuse par l'ancienne équipe dirigeante de la Mutuelle de personnel du ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique (MUPEMENET) de plus de 1,3 milliard FCFA révélé par l'Expression et Notre Voie.
Modeste KONÉ