Ministère des Eaux et Forêts: Les agents techniques grognent





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Les agents techniques des Eaux et Forets ne sont pas contents des primes semestrielles de 35.000f que leur a octroyé leur administration. Un montant qu'ils jugent dérisoire, au regard du travail et des efforts consentis sur le terrain.
 Il l'ont manifesté lors d'un point-presse animé le vendredi 27 novembre 2020 à Yopougon. "Le cabinet du ministre des eaux et forêts Alain Richard Donwahi vient de distribuer, après un an de durs labeurs, une honteuse prime semestrielle de trente-cinq mille (35.000) fcfa aux agents qui ont pourtant tout donné au cours de cette année, à travers la vente de documents d’exploitation et carnets, la délivrance de permis et reprise d’activités, des missions de répressions et des mains levées. Donc la ristourne devrait avoisiner plus de quatre cent mille (400.000) fcfa par agent. Nous avons alors décidé de saisir la Haute autorité de la bonne gouvernance, l’inspection Générale des finances, la Cour des comptes, l’Assemblée nationale et son conseil d’avocat pour un audit de la régie. Puis, une plainte sera déposée auprès du parquet d’Abidjan contre le cabinet du ministère des Eaux et Forêts, a expliqué le porte-parole de la La Fédération des syndicats des Eaux et Forêts  de Côte d’Ivoire (Fesefci) qui a élevé une vive protestation.
Ces agents de l’administration forestière mécontents ont rappelé que la première interpellation du gouvernement sur leurs préoccupations remonte en 2019 et projetaient même d’entamer une grève pour exiger du ministre des Eaux et Forêts, la prise en compte de leurs revendications. Ils exigeaient entre autres la mise en place effective d’un fonds de prévoyance et la création de l’école nationale des Eaux et Forêts conformément aux recommandations de la loi de programmation de la sécurité intérieure ; la prise de décret portant réglementation de discipline générale des Eaux et Forêts et l’érection de la régie en trésorerie. 
Selon eux, dans la recherche de solution, la Primature et le ministère de la Fonction publique avaient reçu à plusieurs reprises la fédération afin de mieux s’imprégner de la situation. Mais les lignes n’ont pas bougé. "Ces institutions n’ont pas été favorables à la mise en place d’un comité tripartite comme le souhaitait la Fesefci pour un règlement efficace de ses préoccupations pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents techniques des Eaux et Forêts. La fédération a été laissée-pour-compte. Le ministre des Eaux et Forêts a fait des promesses, mais hélas ne les a pas tenues. Le constat est là, aucune avancée dans le règlement des problèmes des agents de l’administration forestière. Nous  attachons du prix aux valeurs morales et croyant en un avenir meilleur de l’administration forestière, nous  invitons tous nos partenaires à la sérénité et à la coopération " a précisé le conférencier.
Solange ARALAMON 

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