Chaque année, l’on constate que le mois de décembre dans la capitale économique ivoirienne est marqué par de nombreux vols et agressions des populations. Que ce soit dans les domiciles, les magasins, les kiosques à café, les véhicules de transports en commun et même les voitures personnelles, personne n’est épargné par ces malfrats sans vergogne. Qui ne manquent pas d’imagination, de stratégies et d’audaces lors de leurs opérations.
Toutes les communes sont en proie à cette insécurité. Le week-end dernier à Marcory, un homme racontait comment la batterie de son véhicule a été emporté en pleine journée, par deux individus qui se faisaient passer pour des mécaniciens.
Tout comme ce dernier, à Adjamé, quartier des affaires où se passe le plus grand trafic commercial, la situation est plus effrayante car des commerçants, des acheteurs et des visiteurs sont dépouillés, dans les bousculades de personnes à leur grand désarroi.
A la cité Mamie Adjoua de Yopougon, il y a quelques jours, la porte d'un kiosque à café a été défoncée tard dans la nuit par des malfrats. Ces derniers ont emporté ses 2 bouteilles de gaz et la somme de 17 000 francs Cfa, rangé dans un endroit caché du kiosque, selon Diabaté Aroun, le propriétaire du kiosque tout dépité.
" Pendant que je plaçais les rideaux de ma chambre, une jeune fille est entrée dans mon salon et à dérober mon portale, alors que la porte d’entrée de ma maison était fermée à clé. C’est incroyable. Je n’en crois pas mes yeux ", s’est étonnée Madame Aka Solange elle réside au 2 Plateaux Payet. Manque de pot aussi pour Cédric Konan, travailleur à la zone industrielle de Yopougon, pris à partie par des jeunes embusqués dans les broussailles, dans le périmètre menant à la Société ACIPAC, il a été brutalisé et dépouillé de son salaire, qu’il venait de percevoir.
Un chauffeur de 4X4 dans un quartier de N’dotré (Abobo), pendant qu’il allait au carrefour chercher des clients pour les ramener au quartier le dimanche 6 décembre à 19h , déclare un fait vécu "arriver sur le ponts Hamed Bakayoko je vois un jeune agresser une maman pour lui prendre son à main. En voyant cette scène, je décide de lui donner une correction . Une fois arrivé au niveau de l’agresseur, je l’attrape et je mets sa tête sur le volant et démarre la voiture. La victime contente d’avoir échappé à la main de se vulgaire voleur m’a remis une somme de 10000 frcs ", ajoute t-il.
En cette période de fêtes de fin d’année, les populations abidjanaises sont donc appelées à redoubler de vigilance. Car, les bandits, gangsters et autres individus de mauvais alois, sont très actifs à travers la ville.
Khady Sanogo