Titrologie : Voir les Unes de tous les journaux ivoiriens ici
Un projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA) en vue de générer près de 440.000 emplois, a été lancé, le jeudi 24 janvier 2019, par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.
Selon le ministre, le gouvernement projette également la création et l’exploitation de quatre (4) zones agro-industrielles à Bondoukou, Bouaké, Korhogo et Séguéla. Ces dernières auront pour but de transformer 200.000 T en plus.
La formation des producteurs pour améliorer le rendement des exploitations afin de les transformer en de véritables entrepreneurs agricoles est l’un des grands enjeux du projet, financé à hauteur de 107 milliards FCFA sur cinq ans (2018-2023) par la Banque mondiale. en vue d’une meilleure rentabilité de la filière.
Le coordonnateur du PPCA, Dr Adama Coulibaly, par ailleurs directeur du Conseil du coton et de l’anacarde, a expliqué pour sa part que le projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde vise à accroître la productivité des noix brutes du cajou au niveau des exploitations, à améliorer la qualité et réduire les coûts de collecte et de regroupement.
Il vise également à accélérer l’investissement privé dans les nouvelles capacités de stockage et de transformation (y compris les sous-produits) en facilitant l’accès au financement et en améliorant le cadre politique et réglementaire pour le développement durable de la chaîne de valeur de l’anacarde.
"Pour l’accès au marché des noix brutes de cajou, il est prévu de réhabiliter et d’entretenir 2100 km de routes rurales pour faciliter l’évacuation des produits vers les magasins de l’intérieur. Sans oublier de renforcer le dispositif de traçabilité et de contrôle qualité pour créer de bonnes conditions de mise à marché", a-t-il annoncé.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial d’anacarde, a atteint par ailleurs un taux de transformation de 10% en 2018. La production de noix de cajou dans le pays a connu une progression importante, passant de 400.000 tonnes en 2011 à plus de 760.000 tonnes en 2018, soit une hausse de près de 100%.
Solange ARALAMON