Le président du front populaire ivoirien, dans un entretien accordé à Radio France internationale (Rfi) le 1er janvier 2021, a dévoilé quelques détails sur les conditions de sa détention, au sortie de la Presidentielle d'octobre 2020.
"Lorsque j’ai été présenté au procureur et qu’on m’a transféré à l’école de gendarmerie, je dois reconnaître que là-bas les autorités de l’école tout comme les gendarmes commis à ma surveillance ont été corrects. Je témoigne que l’école a été professionnelle. Je n’ai pas eu à subir des tortures ni de quelques maltraitances que ce soit", a-t-il confié.
Il a dénoncé les conditions de son arrestation qui ont été selon lui "très compliquées et la période de détention elle-même est un moment toujours difficile".
Outre cet épisode, le président du Fpi s’est prononcé sur la reprise du dialogue politique entre le gouvernement et les partis de l’opposition. Il a salué l’initiative et espère que ce dialogue sera conduit avec sincérité et que toutes les questions seront abordées sans tabou.
" Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le pays a encore besoin de paix et de réconciliation. Je salue cette initiative et j’espère que ce dialogue national sera conduit avec sincérité et franchise. Toutes les questions qui divisent le pays pourront être abordées sans tabou et que pour une fois, les leaders politiques pourront s’accorder sur l’essentiel pour mettre fin définitivement à ces conflits électoraux interminables", a suggéré Pascal Affi N’Guessan.
Solange ARALAMON