Les pilotes qui ont bombardé le camp de l’armée française à Bouaké en 2004 ont été condamnés, jeudi 15 avril, à la prison à perpétuité. Une sentence théorique étant donné que les accusés, l’ex-mercenaire biélorusse, Yury Sushkin, et les deux officiers ivoiriens, Patrice Ouei et Ange Magloire Ganduillet Attualy, sont introuvables depuis plusieurs années.
Le 6 novembre 2004, deux chasseurs déployés par l'aviation du président ivoirien Laurent Gbagbo pour attaquer les rebelles installés dans la moitié nord du pays avaient bombardé par surprise un camp de la force de paix française, chargée de faire tampon entre les deux camps.
Avec neuf soldats français et un civil américain tué, ainsi qu'une quarantaine de blessés, c'est à l'époque l'attaque la plus meurtrière pour l'armée française en opération depuis l'attentat du Drakkar au Liban, en 1983. Lire la suite sur france24.com