Education nationale : Voici toutes les grandes rénovations du pouvoir Ouattara pour l’école ivoirienne





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Depuis sa prise de fonction, le président ivoirien a opéré d’énormes rénovations en faveur de l’école et des enseignants du pays. 
 
Les enseignants ivoiriens ont depuis quelques jours entamé une grève de quelques jours qui se mue en une grève illimitée. Alors que le bilan du pouvoir Ouattara en faveur de l’école ivoirienne et des acteurs de ce secteur est plus qu’inattaquable. « Ce que le président Alassane Ouattara a fait pour l’école ivoirienne en 8 années de pouvoir, n’a été réalisé dans le même laps de temps par aucun président africain dans aucun Etat africain ». Ces propos du député Abdoulaye Kouyaté, chef de Cabinet du ministre de l’Education nationale se justifient, selon lui, à travers l’état de déliquescence dans lequel se trouvait l’école ivoirienne après la crise postélectorale de 2010. 
Diagnostic avant 2011
Juste après sa prise de fonction, le président de la République Alassane Ouattara a ordonné en mai 2011, une étude sur l’état des lieux de l’école ivoirienne. L’objet de cette étude étant d’avoir une radiographie exhaustive de l’existant pour mieux appréhender les perspectives meilleures pour les enseignants et l’école. « L’on a articulé la démarche méthodologique sur deux axes : le diagnostic du Rapport d’État du Système Éducatif National (RESEN) 2009 et le constat physique. Le Diagnostic clinique tel que posé par le RESEN 2009 montre que l’école était en proie à de grands maux », relève le rapport de cette étude. Et, pour cause, le constat est assez alarmant et non des moindres : Un environnement macro–économique, démographique et des finances publiques défavorables ; une faible couverture scolaire à tous les niveaux ; de notables disparités sociales et régionales dans la scolarisation surtout des filles et de la petite enfance ; un faible développement du préscolaire ; une faible efficacité interne dans les flux avec des taux de redoublement de 21,6 % au primaire, 9,7% au premier cycle du secondaire et 15,2%au second cycle du secondaire; une forte proportion d’enfants hors du système éducatif (42 % des enfants de 7 à 12 ans) ; 5,3 millions d’adultes analphabètes ; une mauvaise répartition des allocations de moyens et de personnels aux écoles et ; un faible niveau des dépenses de biens et services dans le système éducatif ivoirien. Selon le rapport, « Outre ces contraintes structurelles, ces dysfonctionnements et ces disparités, le constat a montré un tableau plus alarmant » à savoir que « le nombre d’infrastructures était insuffisant et l’existant se trouvait dans un état de dégradation avancée ; les établissements souffraient d’un grave déficit en enseignants, au préscolaire, au primaire et au secondaire ; l’insuffisance des matériels didactiques et pédagogiques ; l’insuffisance de matériels roulants a également été constatée ; l’environnement moral et le cadre physique de l’école étaient malsains et inadéquats, du fait de nuisances et de pratiques de toutes sortes ; la violence faisait sa loi; la démotivation des enseignants commençait à ruiner tout espoir ; les nombreux arrêts de cours réduisaient le quantum horaire, hypothéquant ainsi des chances de succès ; la baisse drastique du niveau des élèves était en soi une interpellation ; la gravité de tant de maux cumulés a eu pour conséquence immédiate un échec scolaire devenu endémique », ressort le rapport.  « A titre d’exemple, souvenons-nous des taux de réussite aux trois examens de la session de 2011 : CEPE : 59% (1 candidat admis sur 2), BEPC : 17% (1 candidat admis sur 6), BAC : 20% (1 candidat admis sur 5). C’est le cœur lourd, que nous avons appris que la Côte d’Ivoire a été classée dernière à l’évaluation du Programme d’analyse des systèmes educatifs de la CONFEMEN (PASEC) 2009, sur l’ensemble des pays de la francophonie. La crédibilité du diplôme ivoirien en a sérieusement pâti. Face à ce qu’il était convenu d’appeler la descente aux enfers de l’école et devant la souffrance de ce grand malade, il nous a fallu prendre les mesures appropriées », a constaté le chef de cabinet Kouyaté Abdoulaye. 
Les grandes innovations du pouvoir Ouattara 
Face à ce désastre constaté, la ministre de l’Education nationale a cherché à traduire la vision du président de la République en actions et en réformes fondées sur son programme de gouvernement et son projet de société. Sur la période 2011-2018, le Ministère de l’Education Nationale a accru l’offre éducative à travers la construction de : 23 319 salles de classes du primaire ; 237 établissements secondaires ; plus de 100 logements pour maîtres ; 02 CAFOP ; ainsi que de nombreuses infrastructures administratives. A y ajouter une prévision pour 2018-2020 de 8 511 classes du primaire et 265 collèges et lycées à base 2, 3 et 4. Dans le souci d’accorder aux enseignants une meilleure condition de travail, le président de la République a budgétisé de 2011 à 2016, 45, 61 milliards de Francs CFA qui ont été consacrés à la réhabilitation de : 09 Collèges, 29 Lycées, 12 Salles de professeurs, 3 616 classes du primaire et du préscolaire, 09 CAFOP,  des structures centrales notamment (le Centre national de matériels scientifiques, des directions régionales, la direction de l’orientation et des bourses et la direction de l’encadrement des établissements privés. Les universités Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, Alassane Ouattara de Bouaké, Nangui Abrogoua d’Abidjan-Abobo, Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo et Lorougnon Guedé de Daloa ont été elles aussi entièrement réhabilitées à hauteur plusieurs milliards de FCFA. Ces nombreux établissements ayant pour la plupart été pillées ou saccagés lors de la crise, le chef de l’Etat a ordonnancé leur équipement : « Retenons que sur la période 2011-2016, ce sont 46,5 milliards qui ont été consacrés à l’acquisition de 744.725 tables bancs ; 251 véhicules de fonction ; 311 matériels de reprographie ; et 1.262 matériels informatiques » selon le rapport. Pour réussir la politique d’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, le chef de l’Etat a décidé d’une gratuité de l’école qui a conduit à l’achat de plusieurs kits pour les élèves comme le note le rapport : « de 2011 à 2017, plus de 16 millions 960 mille kits et 15 millions 120 mille manuels scolaires ont été distribués dans les écoles primaires publiques, pour un coût total de près de 73 milliards de francs CFA ; 4583 cantines sur les 5536 sont prises en charge par le Gouvernement. Soit 82, 78 % contre 17,22% pour le PAM. Ce sont plus d’un million d’enfants qui bénéficient d’un repas chaud à midi par jour. Depuis 2011, sont ouvertes 250 cantines par an, soit 1000 cantines à ce jour ». Quand de 2011 à 2017 l’État a fait un effort budgétaire de plus de 302 milliards 440millions de FCFA de frais d’écolage et de subventions accordées aux établissements scolaires. Dans la même période, le pouvoir Ouattara aura engagé plus de 7 milliards de francs CFA de subventions en faveur des Comités de gestions des établissements (COGES). Pour faire face au déficit criard d’enseignants, depuis sa prise du pouvoir, le président Ouattara a fait engager plus 58 000 enseignants dans le tissu social. Soit une augmentation de plus de 62% en 8 ans de pouvoir. De nombreuses mesures sociales sont prises par le pouvoir pour redonner à l’école son lustre datant. La cerise sur le gâteau pour les actions de grâce en faveur les enseignants ivoiriens aura été le déblocage des salaires dont le chronogramme de paiement est actuellement en cours. Les effets financiers du CAP des Instituteurs, de 1988 à 1992, à hauteur de 6 milliards, ont été entièrement payés ; les 50% restant des effets financiers de la bonification indiciaire et du reclassement des personnels du secteur Éducation/Formation de 2007, ont été payés à coup de plusieurs milliards de francs CFA ; le reliquat de 5000 frs de l’indemnité de logement des instituteurs a été payé en janvier 2013 (NDLR : Les Instituteurs ont maintenant 40 mille francs d’indemnité de logement par mois) ; les indemnités des directeurs d’école, des maîtres d’application et des études surveillées, et le carburant des conseillers pédagogiques de secteur, de 2009 à 2011, ont été entièrement épongés en décembre 2012, à hauteur de près de 1 milliard 120 millions. Ainsi entre 2011 et 2016, le coût cumulé des mesures d’amélioration de la rémunération des fonctionnaires s’est établi à 616 milliards de FCFA avec une incidence récurrente de 244,8 milliards de FCFA par an à partir de 2016. « Pour le seul secteur Education/Formation ces mesures ont couté 114 milliards de FCA », note le rapport. Il convient de noter plusieurs autres reformes réalisées au niveau pédagogique, institutionnelle et environnemental.
 
Sercom 

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