Yulimar Rojas a attendu le dernier saut de la finale olympique du triple saut pour battre le record du monde avec 15,67m, dimanche à Tokyo.
Yulimar Rojas avait débuté la finale du triple saut avec un superbe saut à 15,41m, et avait ensuite peiné à aller plus loin. La Vénézuélienne a finalement tout mis en place sur son sixième et dernier essai pour retomber à 15,67m, effaçant l'ancien record du monde de l'Ukrainienne Inessa Kravets (15,50m) qui datait du 10 août 1995 (en finale des Championnats du monde à Göteborg).
La Portugaise Patricia Mamona prend la médaille d'argent avec 15,01m, nouveau record national, et l'Espagnole Ana Peleteiro se pare de bronze avec 14,87m, également record national. La Française Rouguy Diallo a terminé 9e avec 14,38m.
A 25 ans, Yulimar Rojas, double championne du monde (2017, 2019) est au sommet de son art et n'a aucune adversaire à sa mesure. Au triple saut féminin, il y a elle et les autres et c'est en toute logique qu'elle s'est adjugée l'or aux JO, cinq ans après la médaille d'argent décrochée à Rio, devenant ainsi la première femme de son pays sacrée à ce niveau.
La domination de Rojas sur le triple saut est implacable. La Vénézuélienne, qui a aussi tâté du saut en hauteur avec un titre sud-américain à la clé en 2014, possède quatre des six meilleures performances de tous les temps. En 2020, juste avant l'arrêt des compétitions pour cause de pandémie de coronavirus, elle s'était offert le record du monde en salle (15,43 m) avant d'être élue athlète de l'année à la suite d'un vote organisé par la Fédération internationale.
Lequipe.fr