Comme à son habitude depuis la décision de Laurent Gbagbo de créer un nouveau parti politique, Affi N’Guessan s’est montré très incisif sur BBC Afrique. Pour lui, le départ du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien prisonnier de La Haye sonne la mort de la xénophobie au sein du parti à la rose.

"Avec son départ, le parti est débarrassé de la xénophobie, du tribalisme, du culte de la personnalité et de tous les actes qui avaient amené la communauté internationale à se braquer contre nous …", a-t-il martelé. Se réjouissant toutefois de la volonté de nombreux Ivoiriens de réjoindre son parti : "Depuis le départ du président Gbagbo, de nombreux Ivoiriens nous appellent pour adhérer au FPI, des cadres et des jeunes". Affi N’Guessan se dit convaincu qu’en quittant le parti, Laurent Gbagbo oblige "ses soutiens à choisir entre le parti et sa personne".

À propos des démissions constatées au sein du FPI, le désormais seul président du parti soutient qu’"elles ont un effet négligeable".

Modeste KONÉ