Quelques heures après le putsch et l’arrestation du Président guinéen, la France a condamné, dans la soirée du dimanche 5 septembre 2021, ce coup de force militaire et appelé à la libération d’Alpha Condé.
Le ministère des Affaires étrangères a réagi par communiqué, condamnant “la tentative de prise de pouvoir par la force” en Guinée et appelant à “la libération immédiate et sans condition du Président Alpha Condé”.
Des officiers des forces spéciales guinéennes menés par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya ont affirmé avoir capturé le chef de l’Etat et dissoudre les institutions.
“Nous avons décidé, après avoir pris le président, qui est actuellement avec nous, (…) de dissoudre la Constitution en vigueur, de dissoudre les institutions. Nous avons décidé aussi de dissoudre le gouvernement et la fermeture des frontières terrestres et aériennes”, a dit le chef du Groupement des forces spéciales, Mamady Doumbouya, entouré de putschistes en uniforme et en armes, dans deux vidéos puis sur les antennes de la télévision publique, RTG.
Les putschistes ont également diffusé une vidéo du Président Condé entre leurs mains. Ils lui demandent s’il a été maltraité, s’ils ont touché à un seul de ses cheveux mais Alpha Condé reste muet.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également condamné sur Twitter ce “coup de force” et demandé la libération d’Alpha Condé.
(AIP)