Ce n’est plus qu’un secret de polichinelle. L’ex-vice président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD), Alain Zunon, est candidat à la succession de Me Bamba Cheick Daniel, à la prochaine Assemblée générale élective de la faîtière qui se tiendra en octobre prochain. Et, pour se hisser à la tête de la discipline née en Corée du Sud, il compte sur son ambitieux programme.
Invité de "La Grande Team" sur La 3, il a levé un coin de voile sur ce qu’il entend faire une fois qu’il prendra les rênes du taekwondo ivoirien. Point majeur de son programme, rassembler les acteurs de cette discipline.
Il existe en effet, depuis 2016, une crise de confiance entre l’organe fédéral et les acteurs de ce sport dont plusieurs n’ont pas accepté le 3e mandat non-statutaire du président sortant. Si certains y sont restés juste par amour pour la discipline, d’autres ont carrément pris leurs distances. À l’instar du candidat Alain Zunon qui avait rendu le tablier en février 2017, marquant du coup sa désapprobation avec le non-respect des textes de la fédération. Aujourd’hui, son principal combat est de réunir tout le monde autour de sport et faire disparaitre l’objet de la discorde : le manque de confiance.
À cela, celui qui a été le directeur de campagne de Me Bamba Cheick Daniel, a encore de nombreux projets pour le taekwondo local. Notamment la décentralisation des compétitions, la réforme de la gouvernance de la FITKD (la limitation du nombre de mandats, le contrôle de l’intégrité des membres du Comité directeur…), l’instauration d’une assurance efficace, la formation des acteurs, etc.
Au total, le président Alain Zunon dit vouloir créer un climat de confiance pour permettre au Taekwondo de retrouver son lustre d’antan. Avec en ligne de mire les Jeux olympiques de Paris, en 2024.
Modeste KONÉ