Lentement mais sûrement, Générations et Peuples Solidaire (GPS) marque son empreinte sur le terrain politique ivoirien.
La politique pour le peuple avec le peuple. C’est le crédo qui singularise progressivement Générations et Peuples Solidaires(GPS), le mouvement politique présidé par Guillaume Soro. Loin de tomber dans le jeu du pouvoir qui emploie toutes sortes de moyens pour les éteindre des cadres et militants de ce mouvement s’activent sur le terrain, et cela, de la bonne manière. Ils multiplient les actions sociales au bénéfice des populations, démontrant que l’on ne doit pas attendre d’être au pouvoir, ou de disposer des moyens de l’Etat pour agir en faveur des populations vulnérables. Que ce soit dans le domaine de la santé avec notamment des campagnes d’opérations gratuites de la hernie à travers tout le pays, des dons de vivres aux nécessiteux, des soutiens aux femmes et aux mères, les envoyés de Guillaume Soro sont constamment aux côtés du peuple, et parfois sans faire grand bruit. C’est une méthode politique à encourager. Car, sur cette voie, GPS deviendra rapidement une alternative sûre pour les Ivoiriens. Les attentes sociales sont si énormes ! Dans les familles, à Abidjan comme à l’intérieur du pays, la galère est une réalité : difficultés pour se loger, se nourrir, scolariser les enfants, se soigner… L’accès aux soins de santé est surtout l’une des difficultés majeures. Dans les hôpitaux publics, où les soins ne sont gratuits que de nom, les infrastructures et les équipements sont généralement désuets. A cela s’ajoute l’insuffisance d’établissements de référence. Ce qui donne lieu régulièrement à des décès de malades refoulés dans des CHU faute de places. Côté éducation, les parents croulent sous le poids des interminables dépenses. Dans ces conditions, il devient quasi impossible pour les parents démunis de scolariser leurs progénitures. C’est cela qui donne par exemple tout son intérêt à la cérémonie de remise de 300 kits scolaires organisée le 23 octobre dernier par GPS, au profit des enfants de familles pauvres de Tollakouadiokro, un quartier de Bouaké.
Ce don parmi tant d’autres peut paraitre modeste aux yeux de certaines personnes. Mais en réalité, le geste est riche en symboles. En effet, en plus d’aider les bénéficiaires, les cadres de demain, à échapper à l’abandon scolaire, ces dons témoignent de la générosité des donateurs. Ils montrent surtout qu’à GPS, on se soucie véritablement du bien-être des populations. « Qui peut le plus, peut le moins », dit le proverbe. Ainsi, par ses multiples actions sociales, GPS annonce aux Ivoiriens qu’il féra plus pour eux demain, une fois au pouvoir. C’est le lieu d’encourager les cadres, et même les militants de GPS qui ne sont pas encore dans une telle dynamique, à emboiter le pas à leurs camarades qui valorisent le visage humain du mouvement fondé par Guillaume Soro. Tous doivent comprendre que l’engagement en politique, c’est d’abord pour servir et non attendre avec opportunisme des postes juteux. Et, la générosité ne nécessite pas forcément d’être nanti. Chaque cadre ou militant, dans sa ville, son village, son quartier, doit être un modèle de personne serviable qui donne l’envie à d’autres Ivoiriens d’adhérer à GPS ou de soutenir ce mouvement. Le président Guillaume Soro lui-même en donne constamment l’exemple. L’on se souvient notamment de sa tournée dans les régions du Hambol et du Gbêkê au lendemain de sa démission de la présidence du Parlement ivoirien. Durant des semaines, tout ancien président de l’Assemblée nationale ou ancien Premier ministre qu’il est, il était au contact des populations dans les hameaux les plus reculés, partageant leur quotidien avec eux (c’est d’abord cela la générosité). Mieux, il a apporté modestement et spontanément des réponses concrètes à certains besoins d’écoles, de centres de santé, de mosquées, etc. Face aux effets positifs de ces actions concrètes qui ont fait encore grimper sa cote de popularité dans les différentes régions du pays qui le réclamaient, le pouvoir Rhdp a honteusement fait bloquer une cargaison de ciment qu’il envoyait à Toudjan, pour la construction d’une école dans ce village de la sous-préfecture de Marabadiassa. Privant ainsi les enfants de ce village d’une école digne de nom. Soro a donc montré la voie où les Ivoiriens attendent leurs acteurs politiques. Ses partisans n’ont plus qu’à marcher dans ses pas.
Cissé Sindou