Longtemps restés en marge des activités de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), les clubs amateurs ont décidé de se faire entendre afin que leur droit d’existence soit enfin reconnu.
Dans cette optique, le collectif de 438 clubs dont 344 des Districts, 60 de la Division régionale et 34 du football féminin a animé une conférence de presse ce vendredi 05 novembre 2021 au Baron de Yopougon sous le thème : « droits du football amateur, quels impacts sur le football ivoirien ? ».
Kouakou Laurent, porte-parole et président de Kimi football club de M’Bahakro, Traoré Souleymane, président de la plate-forme « FIF modification article 32 », Deya Jésus, président de l’Union des écoles de football de Cocody et Gueu Persévérant, président des écoles de football de Port-Bouet, ont co-animé cette conférence.
Ensemble, ils ont dénoncé le mauvais traitement à l’égard des clubs amateurs. « Les membres actifs des clubs amateurs n’ont pas le droit de participer à l’Assemblée Générale de la FIF et y exercer le droit de vote. Nous n’avons pas le droit d’être renseignés sur les affaires de la FIF et de prendre part aux compétitions organisées par la FIF. Pire la faîtière exige des clubs de proximité, une contribution financière de 200 mille FCFA pour les compétitions. Les Licences des compétitions jeunes coûtent 10 mille FCFA, soit dix fois plus cher qu’une licence de club de Ligue 1 pour des simulacres de compétitions depuis 2007 », ont-ils dénoncé.