L’Africa Sports renouvellera ses textes ce 14 novembre avant d’organiser son AG élective le 28 novembre prochain . Mais pour l’ex-président du club vert et rouge des années 90 et ex-collaborateur de Simplice Zinsou, il importe de mettre en place une transition. Plutôt que de se presser à aller à une AG élective comme le souhaite le Comité de Normalisation. « Je propose que l’on mette en place un comité de transition pour un an », conseille-t-il dans cet entretien.
Comment avez-vous accueilli le dernier communiqué du Comité de Normalisation de l’ Africa Sports ?
J’ai été informé par le Comité de Normalisation de l’Africa Sports avant la publication de son communiqué annonçant les dates de l’AG de toilettage des textes et les prochaines élections. D’ores et déjà, on peut se réjouir du fait que la normalisation prendra fin bientôt. Cependant, je m’interroge sur les conditions de la fin de sa mission.
C’est- à- dire ?
Les échanges avec le Comité de Normalisation ont été brefs. J’ai appris ainsi que le projet de texte nous sera transmis incessamment. Sans les textes difficiles de savoir ce qui est prévu. J’ai aussi demandé quelles sont les personnes qui participeront à ces assises. On m’a répondu que ce sont les grands électeurs. En clair, des personnes dont le statut de MAM n’est pas remis en cause. Il s’agit notamment d’anciens présidents, d’anciens dirigeants, anciens joueurs, le Comité de Supporters ou encore les présidents de sections.
Est-ce la meilleure façon de procéder ?
Non. En ce qui me concerne ce n’est pas la bonne méthodologie.
Pourquoi ?
Je ne comprends pas que le Comité de Normalisation de l’Africa Sports ne fasse pas comme son mandant, le CN-FIF. C’est-à-dire que madame Dao Gabala avant d’aller aux élections a pris le soin de rencontrer les clubs à plusieurs reprises et a même organisé une AG ordinaire. A l’Africa Sports, c’est tout le contraire, on nous convoque et on nous demande d’aller directement voter de nouveaux textes.
Qu’aurait dû faire alors le Comité de Normalisation ?
On aura dû être consulté au lieu de se précipiter comme si l’ Africa Sports était un boulet dont il faut se débarrasser. On pouvait donc faire une pré-AG où on aurait convié environ 200 personnes pour qu’ils puissent donner leur point de vue sur la marche du club. Malheureusement, on se trompe de priorité.
Qu’entendez-vous par là ?
On se focalise en ce moment sur les élections. Or, le problème immédiat de l’Africa Sports ne se trouve pas à ce niveau. L’objectif est tout simplement de sauver l’Africa Sports. Car n’oublions pas que le club est en Ligue 2. Comment faire pour sortir des sentiers battus ? C’est cela la priorité. En allant maintenant à l’élection sans nettoyer la maison, on n’aura pas résolu le problème.
Quelle solution proposez-vous ?
Je propose que l’on mette en place un comité de transition d’un an. Il devra être dirigé par les membres de l’Africa Sports. Plus précisément par un ancien dirigeant. Et tous ceux qui sont candidats à l’élection seront dans cette entité.
Quelle sera sa mission ?
Elle aura pour mission de remettre le club sur les rails à tous les niveaux. Je veux parler de la restructuration des supporters, de bien peaufiner les textes, d’apaiser les tensions et surtout de se donner les moyens d’avoir une équipe compétitive pour remonter en Ligue 1. La solution que je propose présente surtout plusieurs avantages. lire la suite sur supersport