Après la réaction du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), c’est le cabinet de Charles Blé Goudé, président Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) qui est monté au créneau pour dénoncer les "propos hasardeux, dépourvus de tout sens", d’Alexis Deswaef, vice-président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).
Le vendredi 10 décembre 2021, faisant le point de sa mission de plaidoyer menée conjointement avec le Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme (MIDH) et la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO), Alexis Deswaef, a estimé que " l’acquittement confirmé en appel le 31 mars de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé par la CPI a consacré l’impunité totale désormais accordée aux acteurs des crimes de la crise postélectorale de 2010 à 2011 en Côte d’Ivoire".
Il est inacceptable que le vice vice-président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) face du prosélytisme juridique en se substituant à la justice.
Richard Dakouri, le porte-parole adjoint de Charles Blé Goudé, dans une déclaration rendue publique dimanche qui juge ces propos d’une "extrême gravité" trouve "inacceptable" que le vice vice-président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) fasse du "prosélytisme juridique en se substituant à la justice".
Tout en rappelant que cette décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé prononcée le 31 mars 2021, marque l’épilogue de ce procès, a invité la FIDH à la "retenue et à se consacrer aux devoirs et obligations qui lui sont dévolues sans se méprendre sur son rôle".
"Il est souhaitable pour la fédération internationale des droits de l’homme de respecter la décision d’acquittement de la CPI qui a dégagé la responsabilité des mis en cause", a conclu Richard Dakouri
Lambert KOUAME