Le premier huitième de finale de la Coupe d'Afrique des Nations se jouait ce dimanche après-midi au Limbe Stadium entre le Burkina Faso (2e du groupe A) et le Gabon (2e du groupe C). Les Étalons avaient à cœur de prendre leur revanche sur les Panthères, qu'ils avaient déjà affronté en phase de poules de la CAN 2015 avec une victoire gabonaise (2-0), qui ne changeait rien à leur élimination précoce de la compétition. Pour ce premier match à élimination directe, le Gabon de Patrice Neveu proposait un 3-4-1-2 avec son duo offensif avec le Clermontois Allevinah et Boupendza, passé par Bordeaux. Concernant le Burkina Faso, Kamou Malo alignait son habituel 4-2-3-1 avec l'ancien Lyonnais B. Traoré capitaine et attaquant de pointe, ainsi que Tapsoba en défense centrale aux côtés de l'ex-Toulousain Yago.
La première période débutait sur des chapeaux de roue des deux côtés avec beaucoup d'intensité dans le jeu et dans les duels, parfois trop : cinq cartons jaunes ont été distribués dans les 25 minutes (3 pour le Gabon, 2 pour le Burkina). Le danger devant le but gabonais venait sur un penalty généreux mais validé par la VAR, avant que le tir à 11 mètres de Bertrand Traoré trouvait la transversale de Jean Amonome (18e). L'ancien attaquant de l'Olympique Lyonnais se rattrapait dix minutes plus tard sur un bon ballon en profondeur (1-0, 28e). Aaron Boupendza croyait remettre les deux équipes à égalité mais sa position illicite au départ de l'action obligeait l'arbitre à annuler son but juste avant la pause (42e).
Le Burkina Faso s'est fait peur
Au retour des vestiaires, Patrice Neveu souhaitait apporter un électrochoc à sa formation avec deux changements au début du second acte, notamment l'entrée du Stéphanois Bouanga remplaçant le Clermontois Allevinah. Néanmoins, la rencontre retombait dans ses travers, avec beaucoup d'arrêts de jeu dus aux multiples fautes provoquées. Cette agressivité pénalisait les Panthères peu après l'heure de jeu avec la faute inutile d'Obissa, déjà sanctionné en première période et expulsé pour son second carton jaune (67e), laissant ses coéquipiers à 10 et sabordant les espoirs gabonais de revenir. Pourtant, les Gabonais se montraient dominants sur quelques séquences dans le camp burkinabé, sans concrétiser.... la suite ici