Le gouvernement ivoirien a distribué 109 milliards de FCFA à 227.000 ménages vulnérables dans le cadre du projet filets sociaux productifs, a révélé ce mardi, le coordonnateur dudit projet Koné Kipeya, invité de la tribune « tout savoir sur », initié par le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG)
« Depuis 2017, l’Etat de Côte d’Ivoire a déboursé et ce jusqu’à ce jour, 109 milliards FCFA redistribué en cash transfert auprès de ces 227.000 ménages dits vulnérables », a indiqué Koné Kipeya, précisant que le projet filets sociaux productif couvre à ce jour 1905 villages et 108 communes, chefs-lieux de département en Côte d’Ivoire.
L’idée, a-t-il ajouté, c’est de pouvoir distribuer tous les trois mois, un montant de 36.000 FCFA en espèce sous forme de transfert numérique à travers les numéros de téléphone sur les comptes des personnes identifiées.
Le gouvernement a-t-il poursuivi, conscient qu’il ne faut pas que donner le poisson. Mais il faut aussi apprendre à pécher a mis en place toute une dynamique à travers les centres sociaux et des agents pour apporter le conseil sur toutes les dimensions, notamment le planning familiale, les questions de vaccinations de scolarisation, la bonne gestion du budget familial, sur l’initiation d’activité génératrice de revenue aux bénéficiaires.
Sur le choix de ces ménages, le coordonnateur a fait savoir que la pauvreté est beaucoup plus accentuée en zone rurale qu’en zone urbaine.
Ces ménages sont pauvres, selon lui parce qu’ils n’ont pas de revenu ou n’ont pas une activité qui permet de les formaliser et de pouvoir, sur une base déclarative, dire voici le revenu qu’ils gagnent ou qu’ils ne gagnent pas.
Ces ménages sont choisis en fonction de son accessibilité à un certain nombre de biens et de services à travers un questionnaire sur les commodités de vie dans les ménages. Entre autres, les enfants vont-ils à l’école, ont-ils des carnets de santé à jour, le ménage a-t-il des latrines modernes, a –t-il accès à l’information via la radio ou la télévision.
Après cette étape, vient celle du consensus social ou communautaire qui consiste à la communauté de valider la liste retenue, le tout sous le regard du corps préfectoral.
Lambert KOUAME