Le renouvellement le jeudi 7 mars 2019 du Bureau de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a donné encore de voir de ‘’mauvais perdants.’’ Le PDCI-Daoukro et le FPI de pascal Affi N’Guessan ont démontré que comme le chien qui ne change pas sa manière de s’asseoir, eux aussi sont dans la même logique. Etre à vie des ‘’mauvais perdants.’’ Des contestateurs éternels. Au lieu d’être de grands démocrates, ils ont en recouru au reniement du verdict des urnes. Le PDCI-RDA est à la vérité, de nos jours, un grand minoritaire à l’Assemblée nationale. Et même dans tout le pays. Les forces en présence ne sont plus les mêmes parce que le PDCI-RDA n’est plus ce qu’il était hier. Cette maison s’est vidée d’elle-même depuis que son président a décidé sur un coup de tête d’aller voir ailleurs, de s’acoquiner avec l’opposition au président Alassane Ouattara. Il a quitté l’Houphouétisme pour des idéaux contraires à ceux enseignés hier par le père de la nation ivoirienne. En dehors des absents ou des excusés qui étaient en voyage ou empêchés, même s’ils étaient en place, le PDCI-RDA ne pouvait pas remporter le gain du match. Le résultat de l’expression du vote des députés a donné le résultat que tout le monde connaît aujourd’hui. Le parti de ‘’N’Zuéba’’ a fait piètre figure, il a été littéralement laminé. 153 députés pour le ministre Amadou Soumahoro qui succède à ‘’l’ex-chef rebelle’’, Soro Kigbafori Guillaume devenu chantre de l’arrogance, du mépris et de la défiance outrancière au chef de l’Exécutif ivoirien. Le PDCI-Daoukro n’a pu obtenir que 3 voix. Son candidat, N’Gouan Jérémie, qui a été poussé dans le dos a été tout simplement humilié. Une grosse honte s’est abattue sur lui. On a comptabilisé deux (2) abstentions. On comprend que sur 158 députés qui ont pris part au vote, le parti unifié-RHDP se taille la part du lion. Il a étalé le candidat du ‘’patriarche de Pépressou’’ qui ne pesait pas un clou ; qui a dû le pousser dans le starting-block en face d’un ‘’poids lourd’’ comme le député Amadou Soumahoro ? Qui l’a ‘’blagué’’, comme dirait le citoyen lambda ? Ô honte ! On ne défie pas un géant comme le RHDP, sans laisser des plumes. N’Gouan Jérémie a eu l’audace d’affronter la première force politique qui domine et règne désormais sur l’arène politique : le RHDP. Si son courage est à saluer parce qu’il a permis aux parlementaires ivoiriens de faire leur choix, sa candidature au forceps a aussi permis de donner une grande leçon de sagesse au président de ce qui reste encore du PDCI-RDA. Mais comme la mauvaise foi est la chose la mieux partagée dans cette ‘’maison abandonnée’’, voilà qui crient à tue-tête ‘’à une mascarade politique, à une élection arrangée d’avance.’’ Tous de ‘’mauvais perdants’’ comme leurs nouveaux alliés du FPI. Comme la honte ne tue pas, ils ont encore le faux courage de contester les résultats, au lieu de reconnaître avec une dose d’humilité qu’ils ne pouvaient pas renverser la tendance. Ô honte !
Bonne lecture et à la semaine prochaine inch’Allah !
Bill Terrasson