Le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a lancé, jeudi 03 mars 2022, les travaux de construction du Centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale (CNROM) de Grand-Bassam pour le traitement du cancer, d’un coût global de 82 milliards FCFA.
Cette cérémonie de lancement a été marquée par la pose de la première pierre de ce centre qui sera bâti sur une superficie de cinq hectares et aura une capacité d’accueil de 200 lits d’hospitalisation. Cette structure sanitaire, fruit de la coopération entre la Corée du Sud et la Côte d’Ivoire, selon le chef du gouvernement, sera constitué de plusieurs services dont l’administration, la consultation externe, la chirurgie, la réanimation, l’endoscopie, la réhabilitation fonctionnelle, la chimiothérapie, la greffe de la moelle osseuse…
« Je profite de cette occasion pour saluer chaleureusement son excellence, l’ambassadeur de la République de Corée du Sud, pour son rôle capitale et son engagement constant à œuvrer pour la qualité des relations entre les deux pays frères et pour les actions inestimables posées dans le domaine de la santé », a soutenu Patrick Achi en présence des autorités politiques, administratives et coutumières de la ville historique de Grand-Bassam et de la région du Sud-Comoé.
Pour lui, ce deuxième centre après celui du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Cocody ouvert en décembre 2017, vient renforcer le système national de surveillance, d’analyses et de soins contre le cancer, afin de garantir à tout le monde et à tout moment une prise en charge de grande qualité pour l’ensemble des populations.
L’Ambassadeur de la République de Corée du Sud en Côte d’Ivoire, Lee Sang Ryul a pour part adressé ses vifs encouragements aux acteurs coréens et ivoiriens engagés dans la réalisation du projet. Il a sollicité une parfaite et étroite collaboration entre le gouvernement, la ville de Grand-Bassam et le peuple ivoirien pour achever avec succès l’ouvrage qui contribuera à faire de la Côte d’Ivoire le hub médical dans la région Ouest-africaine.
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a pour sa part rappelé les efforts du gouvernement dans la prise en charge du cancer. En l’occurrence, ce partenariat avec un des laboratoires de la place qui a permis une accessibilité financière accrue aux nouveaux traitements du cancer.
Une collaboration ayant contribué à augmenter le taux de guérison du cancer ou à défaut, transformer l’affection en maladie chronique et faire ainsi du cancer une maladie qui n’est plus une fatalité. Le bilan des six premières années d’actions avec le laboratoire a fait état de 750 personnes prises en charge pour un montant de 2,5 milliards, a fait observer M Dimba lors du lancement de la construction de cette infrastructure sanitaire qui sera construite dans un délai de trois ans.
(AIP)