Quelque 27 soldats de l’armée malienne ont été tués, vendredi, à Mondoro, dans le centre du pays, dans une attaque djihadiste, selon un communiqué du ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
L'attaque, qui s'est déroulée vendredi matin vers 5h30 GMT, a également fait 33 blessés, dont 21 graves, et sept « portés disparus » parmi les soldats.
Le ratissage des Forces armées du Mali a permis de « neutraliser » 47 assaillants dans la matinée puis 23 autres dans l’après-midi, assure le gouvernement qui tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées rassure l’ensemble des populations que le sacrifice ultimes consenti par ces dignes fils de la nation ne restera pas vain.
« Les forces armées maliennes resteront fidèles à leurs engagements de restauration de la paix et de la quiétude sur l’ensemble du territoire national », rassure le gouvernement ajoutant que La dynamique offensive de recherche et de destruction des sanctuaires terroristes se poursuivra sans relâche ».
Un deuil national de trois jours à compter de samedi a été décrété par le gouvernement malien à compter du samedi 5 mars 2022. Les drapeaux seront en berne pendant toute la durée du deuil.
Cette attaque, l’une des plus meurtrières, après la décision de retrait des Forces Barkhane et Takuba du Mali survient à un moment où le Mali est en pleine reconfiguration militaire.
Lambert KOUAME