JIF 2022: Les femmes du ministère de l’hydraulique instruites sur les lois sur le mariage et la filiation





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Dans la ferveur de la célébration de la journée internationale de la femme  (JIF 2022), les femmes du ministère de l’hydraulique ont été instruites sur la loi du mariage et de la filiation. Au cours d’une conférence débat organisée le jeudi 10 mars 2022 par la cellule genre dudit ministère, cette rencontre a permis de porter à la connaissance des participants, les changements sur lois prises par l'État en faveur de la promotion du genre, notamment la loi sur le mariage et la loi sur la filiation. 

La conférencière, Madame Kpangué Gisèle épouse Diakité, Directrice des Affaires Juridiques et de la Réglementation du Ministère de l'Hydraulique, a expliqué les reformes apportées à la  loi N° 2019-570 du 26 juin 2019 relative au mariage qui stipule désormais que la majorité matrimoniale est passée à 18 ans, l’incapacité physique de consommer le mariage des époux ou l’incapacité de procréer, le délai de viduité qui peut être abrégée si la femme a la preuve qu’elle n’est pas en état de grosses et qu’elle n’habitait pas avec son nouveau conjoint. Une autre innovation, c’est que la loi fait obligation à l’officier de l’état civil de faire une publication de banc des futurs époux. Sans oublier l’autorité parentale qui remplace la puissance paternelle, le 3e régime matrimonial qui est le contrat de mariage par acte notarié, etc. 

Dans le cas de la filiation, Mme Diakité a fait comprendre que la loi N° 2019-571 du 26 juin 2019 a été reformée sur plusieurs points. C’est la prise en compte de l’intérêt supérieur de l’enfant. Un époux peut se servir des données scientifiques pour prouver la paternité d’un enfant dans un délai de 2 mois, la suppression de l’interdiction de la reconnaissance de l’enfant né d’un commerce incestueux et la reconnaissance de la paternité d’un enfant né hors mariage en informant préalablement son épouse par voie d’un huissier de justice. 

Les échanges qui ont suivi la communication de la conférencière ont permis aux uns et aux autres d’avoir des informations plus détaillées sur ces deux lois. La trentaine de femmes et d'hommes de ce département ministériel qui ont participé à cette cérémonie ont marqué leur intérêt sur la question. 

La secrétaire technique de la cellule genre, Mme Marie-Gisèle Yessoh, a d’entrée de jeu situé le contexte de la célébration de la journée internationale de la femme. Elle a situé l’historique, dans le monde, en Afrique et en Côte d’Ivoire. Et a expliqué les raison du choix du thème de cette année : « Égalité des Chances pour un avenir durable en Côte d’Ivoire ». 

« Il s'agit d'une journée de réflexion en vue de dénoncer les discriminations, les inégalités, et les violences vécues par les femmes », a-t-il tenu à indiquer.

 Au nom du Ministre Laurent Tchagba, sensible à la question du respect des droits de la Femme, le Directeur de cabinet Lucien Tchimou a salué cette initiative des femmes qui ont décidé de faire cette activité avec leurs propres moyens.

 Il faut rappeler que toutes les structures du ministère notamment : le cabinet, l'inspection Général, les Directions et Services étaient représentées à cette causerie.

Solange ARALAMON

 

 

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