Armande Ouli, en compagnie quelques pionnières du leadership féminin
Dans la ferveur de la célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme, la structure "Queens Empire" a institué ‘’Pionnières à l’honneur’’ dont la première édition se déroulera le 31 mars au Musée des Civilisations d’Abidjan-Plateau. Selon, l'initiatrice de l'événement, Armande Ouli, plus connue sous le pseudonyme de Queen Armanda, qui a rencontré la presse il y a quelques jours, c’est une plateforme pour honorer des braves dames, qui ont marqué leur temps par des actions nobles pour l’avancée de la vie économique, politique et sociale de l’Afrique. Et dont les actions sont malheureusement méconnues.
Ce sont notamment Mariam Konan Dicoh, première femme chimiste de Côte d’Ivoire au début des années 1960, Akissi Kouamé, première femme dans l’armée de Côte d’Ivoire en 1983, Hortense Aka Angui, première femme élue maire en Côte d’Ivoire en 1980, Marie Koré, Lorougnon Zikaï …qui ont mené le mouvement de contestation des femmes en Côte d’Ivoire en 1949 en marchant sur Grand-Bassam ou la Nigériane, Funmilayo Ransome Kuti qui a livré un combat exemplaire pour l’émancipation et l’autodétermination des femmes sur le continent.
Ces femmes ont marqué l’histoire de leurs pays, certaines à travers des actions, d’autres par leur mode de vie. « Si bon nombre de ces pionnières se sont illustrées dans des combats pour la cause des femmes, le trait commun à ces femmes d’horizons divers a été leur amour pour leurs pays, leur rêve d’une Afrique forte. Cependant, plusieurs d’entre elles n’ont pas eu la reconnaissance qu’elles méritaient et donc sont méconnues du public ou sont tout simplement tombées aux oubliettes », regrette Armande Ouli dit Queen Armanda, patronne de la structure d’audiovisuel et d’évènementiel Queens Empire.
Passionnée de développement personnel et d'entrepreneuriat féminin, Queen Armanda se bat pour révéler le leadership qui se cache derrière chaque femme entreprenante. Pour ce faire, elle approche toutes les couches de la société ivoirienne et est à l’écoute des femmes. « C’est une opportunité offerte à nos autorités pour une reconnaissance nationale à ces braves Ivoiriennes et Africaines », a lancé Armande Ouli.
Solange ARALAMON