Côte d’Ivoire : l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny en passe de sceller un partenariat avec une école Polytech française





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Une délégation de l'Ecole d'Ingénieur Polytech d'Orléans, dans le Loiret en France, a eu une séance de travail avec les responsables de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro, vendredi, dans les locaux dudit institut à Yamoussoukro, indique une note de l’Association d'Aide à l'Equipement Scolaire et Culturel d’Orléans (AESCO), dont copie a été transmise à pressecotedivoire.ci 

Cette rencontre, initiée par la directrice de l'AESCO, Anne Frédéric Amoa vise à établir un pont entre les deux instituts.

En attendant la conclusion d’un accord formel entre les deux parties, une délégation de l’INP-HB est annoncée à Orléans, en France, du 23 au 27 avril prochain.

Le directeur de Polytech d’Orléans, Christophe Léger a exprimé l'intérêt de son école à diversifier ses relations avec l’INP-HB. Deplorant le fait que "peu d’élèves ingénieurs viennent en Afrique sub-saharienne pour leur stage ou premier emploi", Christophe Léger a estimé que ce partenariat facilitera l’expérience internationale des élèves ingénieurs en fin de cycle, à destination Yamoussoukro. 

Le directeur général de l’INP-HP, Koffi N'guessan, a salué cette démarche et a noté qu’il y a des points de convergences très intéressants entre Polytech Orléans et son école. C’est dans cette dynamique qu’il a partagé sa vision de faire de son institut, la plaque tournante dans la sous-région. Il a ajouté que outre les élèves, cette mobilité va s'étendre aux enseignants afin de renforcer leurs capacités, mais aussi de renouveler les matériels didactiques. 

Le président Fondateur de l’AESCO, Gervais Loembé, se felicitant du rôle catalyseur joué par son association, a souhaité que les relations entre les deux écoles puissent aller sur le long terme. 

"Nous essayerons de faire le maximum pour faire aboutir ce processus en mettant tout en œuvre", a-t-il rassuré.

Quant à la directrice de l’AESCO internationale, Amoa Anne Frédéric, elle a exprimé sa satisfaction de voir son pays d’origine bénéficier du savoir-faire de la France, son pays d’adoption.

Ce futur partenariat va porter sur trois domaines principaux de formations, à savoir le génie civil, le génie industriel et le génie électronique, note-t-on. 

Lambert KOUAME 

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