Le Réseau des structures de gestion électorale en Afrique de l’Ouest (RESAO) a donné de lundi à mercredi, les rudiments nécessaires aux nouveaux commissaires électoraux ouest-africain en vue de faire face à certaines pressions.
« Vous venez, Mesdames et Messieurs les Commissaires, d’être armés pour la gestion d’un pan important dans nos processus, à savoir, le règlement des différends électoraux, l’influence des parties prenantes électorales et surtout la pression politique », s’est réjoui, jeudi, le président du Resao, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, par ailleurs président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections en Côte d’Ivoire) ors de la clôture de l’atelier.
Durant trois jours, les auditeurs ont passé en revue les défis liés à la gestion des élections inclusives, en général, des aspects spécifiques relatifs à la planification en matière électorale, à la question de la participation des femmes, des jeunes, des personnes vivant avec un handicap et des personnes déplacées internes, aux enjeux sécuritaires et sanitaires du point de vue de leurs impacts sur les processus électoraux.
Il a remercié les personnes ressources pour avoir abordé les enjeux de la communication et la réactivité des organes de gestion des élections à l’ère des nouvelles technologies et des réseaux sociaux.
Tout en relevant l’impérieux apport de la technologie, notamment dans la transmission et l’intégrité des résultats, mais aussi, des contraintes y afférentes, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a conseillé son introduction graduelle et prudente dans les processus électoraux.
Pour le président du Resao, une élection réussie en Afrique de l’Ouest ou ailleurs, est toujours au bénéfice de la paix et de la stabilité des Etats.
« Ces enjeux de paix et de stabilité vous obligent à utiliser et à capitaliser au mieux la formation reçue. Ils vous obligent à poursuivre sans relâche votre formation continue, même en dehors du cadre institutionnel que vous offre le RESAO, de façon à consolider et à pérenniser vos acquis d’hier et d’aujourd’hui », a-t-il terminé.
Ouvert lundi, cet « atelier d’orientation des nouveaux Commissaires des OGE de l’Afrique de l’Ouest », a fermé ses portes mercredi 25 mai 2022 et a vu la participation des membres des Commissions électorales du Bénin, du Niger, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire, note-t-on.
Lambert KOUAME