Promotion des arts de la scène : Georges Momboye ouvre un centre de formation à Abidjan





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Le chrégraphe et metteur en scène Georges Momboye ouvrira dans quelques jours une fondation des arts pluriels à Abidjan



Aider à positionner sur la scène artistique les jeunes talents désireux de réaliser leur rêve, le chorégraphe ivoirien de renommé international a décidé de mettre sur pied « Le centre Georges Momboye Arts Pluriels ». Au cours d’une présentation à la presse ce jeudi 16 juin 2022, il a déclaré avoir choisi d’implanter sa structure en plein cœur de Marcory Zone 4c à Abidjan car pour lui, l’art aussi a besoin d’être au milieu des élites et non d’être repoussé au bord de la ville

Bâti sur un espace de 1300m2, le centre, en construction depuis deux ans et qui a couté entre 250 et 300 millions de francs CFA à l’artiste,  est doté d’infrastructures modernes adaptées aux réalités artistiques du moment et qui respectent les standards modernes en la matière.

Ce sont deux (2) salles de danse et de cirque de 90m2 chacun, un cafétariat et un bar, un théâtre de 250 à 300 places assises et 500 places debout, un bar, un atelier de costumes, un studio de d’enregistrement, une salle de  répétition d’orchestres, une salle de séjour artistique,  une salle de rangement et quatre (4) vestiaires

« Le centre est une fondation que j’ai ouvert pour réaliser mon rêve d’apporter mon expérience  à mes frères et sœurs ivoiriens et africains dans le milieu des arts de la scène. Une façon de laisser une empreinte de transmission de ce que je sais faire aux jeunes de demain. J’ai voulu avoir un lieu qui puisse les accueillir », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter qu’il a tenu à ce que tous ces éléments soient au cœur du centre pour  former des artistes complets et  leur donner un métier  qui leur permette de discuter avec tous les acteurs qui tournent dans leur secteur.

« Il faut que celui qui sort d’ici ait toutes les armes pour s’exprimer. Il  n’ y a pas de critères spécifiques pour rentrer dans ce centre, il faut juste de la volonté. Car moi-même je n’ai eu besoin d’aucun dossier pour rentrer dans une école de chorégraphie», a-t-il indiqué. 

En attendant l’ouverture officielle de cet édifice prévue dans quelques jours, le chorégraphe-metteur en scène et directeur du ballet national et ses équipes mettent les bouchées doubles pour finaliser les travaux.

Solange ARALAMON

 

 

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