M. Baffah Koné, directeur général de l'Office de Sécurité routière (OSER)
Le directeur général de l'Office de Sécurité routière (OSER), Baffah Koné a, dans une déclaration publiée le mardi 05 juillet 2022 à Abidjan annoncé qu’à partir de janvier 2023, le Certificat d'Aptitude de Conducteur Routier (CACR) sera obligatoire pour les conducteurs des autocars de plus de 22 places (Gbaka) et pour les conducteurs des camions de plus de 10 tonnes (poids lourds).
Cette annonce faite au cours de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) a pour objectif, selon lui, de réduire de façon considérable les accidents de la circulation.
En effet, parlant des accidents de la circulation en zone urbaine, il a révélé que 70% sont dus aux engins à deux roues. Mais, a-t-il poursuivi, l’introduction de la vidéo-verbalisation a permis de réduire de 44% le taux d'accidents de la circulation dans les points accidentogènes sur la période d'août à décembre 2021 comparé à la même période en 2020.
Et de révéler que dans le cadre de la formation au Certificat d'Aptitude de Conducteur Routier (CACR), le directeur général a dit que 6 000 conducteurs sur 8 000 ont déjà été formés à conduite des véhicules de type "gbaka".
Le directeur général de l'OSER a insisté sur les précautions à prendre par les automobilistes et tous conducteurs pour avoir de la visibilité sur les routes en cette période de pluie. Il s’agit entre autres, de tester le fonctionnement des essuie-glaces, des phares et de la climatisation, de limiter la vitesse et d’avoir des pneus en bon état.
Au nombre des actions menées par l’OSER, structure publique chargée de l’information et de la sensibilisation des usagers à la sécurité routière, il a noté que cinq comités locaux OSER ont été créés sur l'ensemble du territoire, tous les moniteurs d'auto-école et les inspecteurs du permis de conduire ont été formés à l'OSER et un plan national de formation des candidats au permis de conduire a été élaboré.
Il a noté aussi la création et l'équipement de la police routière, la réinstauration des plages horaires pour la circulation des véhicules poids lourds afin d’améliorer la mobilité urbaine, l'institution d'un système intégré de gestion des titres de transport et la dotation des forces de l'ordre d'alcootest pour faire le test d'alcoolémie des chauffeurs.
En termes de perspectives, il a annoncé que dans le cadre de la Stratégie nationale de sécurité routière 2021-2025 élaborée par le gouvernement pour réduire le nombre des victimes sur la route de 50 % à l’horizon 2025, il est prévu la dématérialisation en cours du processus d’évaluation des candidats du permis de conduire, l’extension du Système de Transport Intelligent (STI) sur les axes interurbains des accidents les plus graves en cours avec des opérateurs techniques identifiés.
Solange ARALAMON