Le Conseil international consultatif du cajou (CICC), organisation internationale chargée de promouvoir le développement durable du cajou dans le monde, a désormais son siège à Abidjan.
L’accord de siège a été signé, lundi, entre le président du Conseil International Consultatif du Cajou (CICC), Serge Ahissou, et le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.
A l’occasion, le directeur général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, a rappelé que ce sont les délégations africaines présentes à la première édition du SIETTA en novembre 2014, à l’unanimité, qui ont insisté sur la nécessité de mettre en place une plateforme d’échange d’expériences et d’informations, en vue d’aider au développement du secteur de l’anacarde.
« Cette recommandation a été réaffirmée lors de la première réunion des acteurs et partenaires du cajou tenue à Accra le 15 avril 2016 », a-t-il précisé, soulignant que cette organisation se veut un instrument au service de tous les pays producteurs, consommateurs et/ou concernés par l’économie de la filière cajou et compte neuf membres.
Créé le 18 novembre 2016 à Abidjan au cours de la deuxième édition du Salon international des équipements et des technologies de transformations de l’anacarde (SIETTA), le Conseil International Consultatif du Cajou (CICC) comprend deux organes permanents (le Conseil des ministres et le secrétariat exécutif) et trois organes non permanents (la conférence scientifique, la commission pour la promotion et le développement du secteur privé et le collège pour la production agricole).
La production de noix de cajou est en constante progression de 10% par an en moyenne. La production africaine représente environ 60% du volume mondial et constitue plus de 90% de l’offre sur le marché international de noix brute.
(AIP)