Touré Aladji Moussa Moustapha dit Al Moustapha a été condamné le jeudi 28 juillet par le tribunal de correctionnel à cinq ans de prison ferme assorti d’une amende de 210 millions de FCFA dans l’affaire « faux et usage de faux » commis sur des documents, d’escroquerie portant sur des numéraire et blanchiment de capitaux.
Selon l’attestation du dispositif plumitif publié vendredi, le tribunal, « statuant publiquement, contradictoirement en matière correctionnel et en premier ressort déclare Touré Aladji Moussa Moustapha alias Al Moustapha coupable de faux et usage de faux commis sur des documents, d’escroquerie portant sur des numéraire et blanchiment de capitaux.
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En répression, poursuit la note, le tribunal le condamne à cinq ans d’emprisonnement, 210 millions FCFA d’amende.
L’homme d’affaires est également condamné à cinq ans de privation de ses droits, à trois ans d’interdiction d’émission de chèques, et d’utilisation de carte de paiement.
En outre, les comptes de la société Afrique Transit dont le prévenu est le directeur, ses comptes bancaires, tous les biens générés par ces actes incriminés ainsi que les biens mobiliers et immobiliers sont confisqués.
Le prévenu est aussi condamné à verser un franc symbolique au Sénat et à 18. 262.192 FCFA à titre de dommage et intérêt à Daouda Kourouma, le sénateur qui s’est constitué partie civile.
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Le 26 août 2021, le procureur de la République, Richard Adou a fait de l'implication de «Touré Al Moustapha » dans la mise en place d'un réseau de faussaires, qui produit et commercialise de fausses attestations d'exonération de Sénateurs auprès de particuliers pour contourner la procédure douanière en matière d'importation de véhicules.
Interpellé et placé sous mandat de dépôt en août 2021 à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, le prévenu Al Moustapha a été mis en liberté provisoire en janvier 2022.
Lambert KOUAME