49 militaires ivoiriens sont en détention au Mali, depuis le 10 juillet 2022. La médiation entamée par le président de la République du Togo était à un tournant décisif, jeudi 28 juillet 2022. Tout le monde avait donc les oreilles tendues du côté de Lomé. Malheureusement, les nouvelles en provenance du pays de Faure Gnassingbé ne semblent pas bonnes. Les journaux ivoiriens en ont fait l’écho, ce lundi 1er août 2022, à leurs Unes.
Selon Le Quotidien d’Abidjan, « Tout se complique à Lomé ». Faisant savoir que les délégations ivoirienne et malienne se séparent en queue de poisson. Le Temps ne dit pas autre chose, soutenant que « La rencontre de Lomé a accouché d’une souris ».
L’Inter nous apprend que face aux exigences de Bamako, « Abidjan dit niet ». Soir Info dit vouloir faire des révélations sur une médiation qui a échoué au Togo : « Abidjan dit non aux exigences du Mali ».
L’Avenir parle plutôt d’un « chantage honteux de la junte malienne ». Pour le journal, les négociations de Lomé étaient piégées. Accusant Guillaume Soro, l'ancien président l'Assemblée nationale ivoirienne, en exil, d’être « au cœur de la prise d’otage des militaires ivoiriens ».
Le Jour plus prétend savoir ce qu’Assimi Goïta demande à la Côte d’Ivoire et veut révéler « Tout sur le chantage éhonté de la junte ».
Le quotidien Dernière Heure Monde annonce déjà que « la médiation de Faure Gnassingbé a échoué ».
Divers autres sujets ont retenu l’attention d’autres quotidiens ivoiriens. Il s’agit notamment de l’arrivée manquée de Tidjane Thiam en Côte d’Ivoire. Le Sursaut le tance notamment d’être « l’abonné aux rendez-vous manqués ». Pour le journal, « ces nombreuses hésitations risquent de coûter cher au banquier franco-suisse ». Le Nouveau Réveil ne voit pas ce retour manqué sous le même angle et s’exclame : « Et si les raisons étaient ailleurs ! ».
Quant à l’Expression, il aborde la question des infrastructures sanitaires en annonçant que « Ouattara offre le plus grand CHU de Côte d’Ivoire à Abobo ». Notre Voie revient sur le voyage du président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N'Guessan, à Daloa. « FPI : retour en grâce en pays Bété », affiche le journal à sa Une.
Modeste KONÉ
