Selon un rapport de la direction de la Société d’exploitation de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) qui est parvenu à la rédaction de pressecotevoire.ci ce samedi 23 mars, les mois de mars-avril-mai et avril-mai et juin 2019 seront marqués par de fortes précipitations pluviales sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
Les données météorologiques du rapport annoncent que pour la période de mars-avril-mai, les cumuls pluviométriques saisonniers pourraient être supérieurs aux cumuls moyens de 1981-2010 dans le sud avec (300 à 500 millimètres) soit une hausse de 5% par rapport à 2018, le littoral de 400 à 600 millimètre, soit une hausse de 1% par rapport à 2018.
Pour l’année 2019, la SODEXAM a précisé que la saison des pluies a démarré de façon précoce avant le 21 mars dans les localités du centre ouest, centre-est, du sud et le littoral.
Toutefois, des débuts tardifs pourraient être observés au-delà du 20 avril dans les régions du N’Zi, du bélier, du Tonpki et du haut Sassandra.
Aussi, dans la moitié nord du pays, l’on pourrait enregistrer des cumuls pluviométriques saisonniers variant entre 150 à 200 millimètre soit une hausse de 30% par rapport à 2018 et 200 à 450 millimètres au centre, soit une hausse de 2% par rapport à 2018.
Au cours de la période avril-mai et juin 2019, les cumuls pluviométriques saisonniers pourraient être proches et même supérieurs aux cumuls moyens de la période 1981-2010 au nord avec (250 à 400 millimètres), soit une hausse de 26% par rapport à l’année 2018, au centre (300 à 500 millimètres) soit une hausse de 10% par rapport à l’année 2019, au sud (400 à 600 millimètre soit une hausse de 29% et sur le littoral 600 à 900 millimètres soit une hausse de 4% par rapport à 2018.
Notons que ces données ont été élaborées lors du 6ème forum régional des révisions saisonnières des caractéristiques agro-hydro-climatiques pour les pays du golfe de Guinée (Presagg-06) du 25 février au 1e mars 2019 par le Centre régional Agrhymet, le centre africain pour les applications de la métrologie au développement (ACMAD) et leur partenaires.
Solange ARALAMON