Les forces spéciales, comme en 2013 lors de leur première sortie, ont fait l’objet d’une grande attraction, dimanche, lors du défilé de l’indépendance, déroulé à la place Jean Paul II à Yamoussoukro (capitale politique).
Encagoulés et arborant des tenues de camouflage, ces hommes, marchant à pas feutrés, ont arraché des applaudissements nourris du public qui a effectué nombreux le déplacement sur les terres du père fondateur, Félix Houphouët-Boigny pour la célébration du 62e anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance.
Visages graves, et au son de la musique de la garde républicaine, ils ont entonnant des chants qui en disaient long sur leur détermination à offrir leur poitrine pour la défense de la nation.
L’on pouvait entendre dans leur chant, entre autres paroles « nous sommes le dernier recours », « soldat d'élite, je m'entraîne sans relâche, je m'entraîne pour la guerre, pour me battre et pour gagner », « j'irai partout où le devoir m'appelle, à la rencontre des ennemis ».
Depuis le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens, soupçonnés de mener des actes subversifs sont détenus au Mali. La majorité de ces soldats détenus sont issus des rangs des forces spéciales, note-t-on.
Cette unité a vu le jour à la suite de la crise postélectorale de 2011. Elle est instruite et entraînée pour mener un éventail de missions particulières, allant des opérations spéciales dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle.
Lambert KOUAME