Pour le gouvernement burkinabé, les événements qui se déroulent depuis ce matin du vendredi 30 septembre 2022, sont le fait d'un mouvement d'humeur d'éléments des forces armées nationales.
Cette situation confuse, selon un communiqué de la communication de la présidence de la République, est a été « créée suite à un mouvement d'humeur de certains éléments des Forces armées nationales ». La note ajouté que « pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité ». Les autorités burkinabè préviennent toutefois : « L'ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir son action de déstabilisation ». C'est pourquoi la présidence a invité « les populations à observer la plus grande prudence et de rester calme face à certaines informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux ».
Autour de 3 h du matin, les Burkinabè ont été tirés de leur sommeil par des tirs à l'arme lourde et légère. Dans la matiné, plusieurs artères de la capitale Ouagadougou étaient peu fréquentées. Les hommes en armes étaient très visibles et la télévision avait cessé d'émettre. Certains parlaient déjà d'une tentative de coup d'État.
Modeste KONÉ