Le déclenchement de la procédure de destruction des 18.000 tonnes de riz en provenance de la Birmanie, jugé malpropre à la consommation, et saisis au Port d’Abidjan, le 11 mars, est en cours après les analyses, selon un communiqué ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME.
« Les résultats des analyses des échantillons de ce riz effectuées par un laboratoire accrédité et agréé dans le cadre du programme de Vérification de conformité des marchandises à destination de la Côte d’Ivoire (VOC), sont non-conformes à la norme ivoirienne », note le communiqué parvenu à l’AIP.
En conséquence et conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi du 15 juin 2016 relative à la répression des fraudes et des falsifications en matière de vente des biens ou services, précise le communiqué, «il est procédé à la saisie réelle et la mise sous scellés de ces 18 000 tonnes de riz birman et au déclenchement de la procédure de destruction».
C’est le 11 mars que ce bateau, en provenance de la Birmanie via la Guinée et Lomé, est arrivé au Port d’Abidjan.
Ces tonnes de riz jugés malpropre à la consommation ont subi des contrôles microbiologiques et microchimiques, ainsi que des contrôles de résidus de pesticides.
L’Etat ivoirien a mis en place depuis le 15 février 2019, un dispositif de contrôle de conformité pour la protection des consommateurs.
(AIP)
bsp/fmo