Témoignage : Pour une pièce de 200 Fcfa, j’ai causé du tort à une innocente.





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Rendre le mal par le mal sous prétexte qu’on est une victime, entraine des conséquences regrettables. Lisons les paroles de remords de cet étudiant vivant à Abidjan.

Résidant dans la commune de Koumassi, le bus en commun est mon moyen de transport privilégié à cause du coût de revient rentable. En effet, avec 200F je peux me rendre au Plateau ou Adjamé. Un jour, étant au terminus de bus, après une trentaine de minutes d’attente, notre véhicule pointe enfin son nez.

Dans le respect du rang, nous embarquons au fur et à mesure. Chaque passager présente sa carte de bus ou paye directement le ticket avec le conducteur. Mon tour étant venu, je lui remets une pièce de 200fr. « Ouf, l’occasion m’a été donnée de me débarrasser de cette pièce ‘’lisse’ que j’ai reçu dans un autre bus la veille », me suis-je dit intérieurement. Le conducteur me remet le ticket sans faire attention à l’état de la pièce de 200fr. Heureux, je m’installe confortablement. Alors que les passagers montent progressivement, une clameur attire notre attention. Le conducteur a des altercations avec une passagère du fait, qu’il s’est vu refuser une pièce de 200f par un passager à qui il venait de rendre la monnaie. Automatiquement, il cherche la personne qui lui a remis cette pièce lisse.

C’est ainsi qu’il a indexé cette dame, qui à son tour, a protesté face à cette accusation. Les échanges devenant très houleux, la dame lance un juron a l’égard du conducteur.  Furieux, ce dernier tente de lui porter main, cependant il est empêché in extremis par d’autres passagers. J’ai alors réalisé les dégâts causés par ma volonté de vouloir coûte que coûte donner une pièce lisse à un conducteur de bus. Mais, je n’ai pas eu le courage d’avouer que la pièce m’appartenait, vu la situation qui s’est envenimée. lire la suite sur actuchretienne

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